Goûter en cellule et clopes en classe... La vie de Valérie Damidot avant la célébrité

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Alexis Patri
Dans "Culture Médias" mercredi, Lisa-Marie Marques dresse le portrait de l'invitée, la journaliste et animatrice Valérie Damidot. Un portrait "pré-fame" qui dévoile sa vie avant la célébrité, de son enfance et ses études atypiques aux premiers boulots qui l'ont emmené jusqu'à l'émission "D&CO" qui l'a rendue célèbre.
INTERVIEW

Sa joie de vivre a fait le succès de l'émission de M6 D&CO, qui l'a au passage révélé auprès du grand public. Mais à quoi ressemblait la vie de Valérie Damidot, actuellement à l'affiche de Valérie Damidot s'expose, avant la célébrité ? C'est ce que révèle mercredi Lisa-Marie Marques en dressant le portrait "pré-fame" de la journaliste et animatrice invitée de l'émission Culture Médias. Une séquence que Valérie Damidot accueille d'un "Oh my God !" rieur. 

Valérie Damidot grandit à Argenteuil, en banlieue parisienne. Pour aider leur fille à surmonter sa très grande timidité, ses parents lui lancent un défi : aller seule au kiosque à journaux pour acheter son Pif Gadget. "Vous n'imaginez pas ce que ça représentait pour moi à cet âge-là !", se souvient Valérie Damidot, imitant la peur de l'enfant timide qu'elle était à l'idée de parler à la marchande de journaux.

"Je mangeais mes petits BN tranquille dans ma petite cellule"

Seule, Valérie Damidot l'était aussi parfois quand, en rentrant de l'école, elle rejoignait le commissariat où travaillait son père policier. Et l'heure du goûter était pour le moins atypique. "J'étais petite, en CP, parce qu'après je me démerdais pour rentrer en bus toute seule. J'allais à pied jusqu'au commissariat de la ville où j'étais à l'école", précise-t-elle. Soit mon père était là, soit il n'était pas là, soit il était en enquête. Quoi qu'il en soit, on me mettait soit dans son bureau, soit (s'il était dans son bureau) dans une petite cellule de garde à vue pour manger mon petit goûter."

"Les malfrats étaient dans l'autre cellule, on ne me mettait pas dans la cellule des malfrats !" plaisante l'animatrice télé. "Mon père était flic, il n'était pas taré non plus ! Des fois, c'est compatible, mais là en l'occurrence, non. Mais oui, je mangeais mes petits BN tranquille dans ma petite cellule."

Un lycée pas comme les autres

Plus tard, Valérie Damidot est scolarisée dans un lycée expérimental. L'adolescente tutoie les profs, les appelle par leurs prénoms et a même le droit de fumer en classe. "C'était une super école qui s'appelait Le cours des Petits Champs", explique-t-elle au micro d'Europe 1. "Le directeur Marc Birraux avait décidé de faire une école pour les gens qui n'aimaient pas l'école. J'y ai fait les classes seconde, première et terminale. On fumait des clopes en cours et tout le monde trouvait à normal. C'était une autre époque, je suis très vieille moi !"

Ce qui a surtout marqué l'ancienne lycéenne, c'est que les professeurs n'étaient pas seulement professeurs. "Éric, mon prof d'anglais, était aussi écrivain et écrivait des articles dans Libé", prend-elle en exemple. "Gilles, mon prof de français, faisait des scénarios de films. C'était une autre façon d'aborder le professorat."

Rencontre avec Charly et Lulu

Valérie Damidot décroche son bac du deuxième coup, après avoir oublié de se réveiller la première fois. Elle étudie à la Sorbonne, qu'elle quitte rapidement pour entrer dans une boîte de communication où elle s'occupe du bateau William Saurin. Suivent de nombreux petits boulots : démarchage téléphonique, vente de jet-skis et des scooters des neiges, direction d'un club hippique, d'une entreprise de relations presse, puis d'un bar à salades. Valérie Damidot y rencontre les animateurs du Hit Machine, Charly et Lulu.

"Ils venaient manger chez moi, ils travaillaient chez Dechavanne qui était vraiment à côté. J'étais dans le 17ème. On est devenus potes comme ça", explique l'animatrice invitée de Culture Médias. "C'est eux qui m'ont fait rentrer en télé d'ailleurs plus tard. Ils sont partis de chez Dechavanne pour aller chez Arthur, ils montaient une émission et ils m'ont appelé. C'est comme ça que j'ai démarré. 

Le coup de pouce de Steven Seagal

Émission après émission, où elle travaille aux castings et dans les rédactions, la carrière télé de Valérie Damidot se confirme. Elle tente alors d'entrer dans l'équipe de l'émission de TF1, Exclusif. Elle promet à la productrice Alexia Laroche-Joubert une interview de l'acteur américain de passage à Paris Steven Seagal, qu'une amie à elle connaît. Valérie Damidot explique à la star qu'elle sera virée s'il refuse l'interview. Il accepte, elle est engagée.

En parallèle de son travail pour Exclusif, Valérie Damidot développe avec une amie une passion pour la décoration et les virées à Ikea en Austin Mini. On lui souffle alors l'idée de candidater au casting d'une nouvelle émission que prépare M6 : D&CO. Une émission qu'elle incarnera de 2006 à 2015.