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Guillaume Perrodeau , modifié à
Dans "Culture médias" sur Europe 1, le comédien explique pourquoi il a choisi de faire le commentaire du film "Le plus beau pays du monde", sur France 2. Pour le troisième opus de cette série documentaire, le réalisateur Frédéric Fougea a posé sa caméra dans les Alpes, à la rencontre de ce "dernier sanctuaire de l'Europe".
INTERVIEW

Gérard Lanvin derrière la caméra, pour prêter sa voix à un documentaire. Le 24 décembre, au soir du réveillon, les téléspectateurs de France 2 pourront découvrir à 21h05 Le plus beau pays du monde. Destination "le dernier sanctuaire d'Europe" au cœur des Alpes pour s'émerveiller devant les paysages et la faune de cette chaîne de montagnes. Invité de Culture médias sur Europe 1 mercredi dernier, le comédien raconte ce nouveau travail pour le documentaire réalisé par Frédéric Fougea.

"L'animal est un individu avec ses joies, ses peines et ses combats"

Ce documentaire de 90 minutes cache un travail colossal. Pour aller au plus près des animaux et réaliser les séquences présentes dans Le plus beau pays du monde, il a fallu deux ans de tournage et quatre ans de production. "J'ai dit oui tout de suite sur l'idée de faire une voix de documentaire", explique Gérard Lanvin. Un travail totalement différent de ce qu'il fait habituellement. "Il faut s'adapter à l'émotion du moment et à l'image, comme un dessin animé", décrit-il, "c'est là où vous comprenez que l'animal est un individu avec ses joies, ses peines et ses combats".

"C'est très compliqué de tourner avec du son et des animaux"

Également invité de Culture médias, le réalisateur Frédéric Fougea est revenu sur l'ouvrage nécessaire pour arriver à un tel résultat. Par exemple pour tout l'habillage sonore. "On reconstitue tout, car c'est très compliqué de tourner avec du son et des animaux", fait savoir le cinéaste. Une équipe spéciale est donc partie seule, avec uniquement du matériel sonore pour capter des ambiances à l'aide de "myriade de techniques différentes". "Puis on fait une reconstitution à partir de ce son naturel", indique Frédéric Fougea.