REVUE DE PRESSE - "Résistons" à la Une dimanche

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Après le choc causé par les pires attentats jamais commis en France, la colère et la volonté de faire bloc sont au cœur des analyses de la presse dominicale.

Après le choc causé par les pires attentats jamais commis en France, vendredi, la colère et la volonté de faire bloc mais aussi de "rendre coup pour coup" sont au cœur des Unes de la presse, dimanche, ainsi que des analyses des éditorialistes.

  • Les Unes de la presse

Deuil, chagrin, colère et résistance à la Une. A l'unisson des autres titres, le quotidien sportif L'Equipe est "en deuil". "Le chagrin et la colère" ont saisi Le Figaro qui, comme Libération, paraît exceptionnellement, deux jours après les actions kamikazes revendiquées par le groupe Etat islamique, qui ont ensanglanté Paris et fait 129 morts.

 "Je suis Paris" titre justement Libé, reprenant un slogan qui fait florès sur les réseaux sociaux, à l'instar du "Je suis Charlie" qui avait été scandé après les attentats de janvier. 

"Résistons", clame Le Parisien/Aujourd'hui en France dans un numéro spécial. Le mot d'ordre d'unité est relayé par toute la presse. C'est "la République face à la barbarie" qui se dresse ainsi à la Une du Journal du dimanche.

  • Les éditoriaux

"Les François doivent vivre avec le terrorisme". "La France est en guerre. En guerre contre un terrorisme totalitaire, aveugle, terriblement meurtrier", insiste le directeur du Monde Jérôme Fenoglio dans son éditorial."Cette guerre, maintenant chacun l'a compris, ne fait que commencer", prévient Alexis Brézet du FigaroLaurent Joffrin de Libération livre "la conclusion (qui) s'impose avec son terrible réalisme: les Français doivent désormais vivre avec le terrorisme". Mais "nous ne remporterons aucune victoire durable sur le terrorisme en laissant place au rejet de l'autre", avertit Guillaume Goubert dans l'éditorial diffusé sur le site internet du quotidien catholique La Croix. "Contre la brutalité, il n'est qu'un principe : la force. Contre la sauvagerie, qu'une loi : l'efficacité. (...) Pour gagner la guerre, il faut la mener", conclut Alexis Brezet dans Le Figaro.