Vladimir Poutine se dit "prêt à se rendre à Washington"

Les deux dirigeants se sont rencontrés en Finlande en juillet.
Les deux dirigeants se sont rencontrés en Finlande en juillet. © SAUL LOEB / AFP
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avec AFP , modifié à
"Nous sommes prêts à inviter le président Trump à Moscou, il a cette invitation. Je suis prêt à me rendre à Washington", a déclaré le président russe, en déplacement en Afrique du Sud. 

Le président russe Vladimir Poutine s'est dit vendredi "prêt à se rendre à Washington" pour rencontrer Donald Trump et a assuré avoir invité son homologue américain à Moscou, après un premier sommet très critiqué aux Etats-Unis.

Des rencontres avec Trump "utiles", selon Poutine. "Nous sommes prêts à inviter le président Trump à Moscou, il a cette invitation. Je suis prêt à me rendre à Washington", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse à Johannesburg en marge du sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). "Mais je le répète une nouvelle fois, (uniquement) si les conditions appropriées pour travailler sont mises en place là-bas", a-t-il prévenu. Ces rencontres avec Monsieur Trump sont "utiles", a-t-il ajouté.

Vladimir Poutine a également fait l'éloge de son homologue américain : la "grande qualité du président Trump est qu'il cherche à remplir ses promesses aux électeurs américains", a-t-il affirmé.

Le 16 juillet à Helsinki, Poutine et Trump ont affiché une rare unité au cours de leur conférence de presse commune, notamment sur les accusations d'ingérence russe dans la présidentielle américaine, rejetées par Moscou. Ce premier sommet très attendu a provoqué un tollé aux Etats-Unis où les déclarations du président américain ont été jugées trop conciliantes vis-à-vis de son homologue russe.

Initialement envisagé pour l'automne à Washington, le prochain sommet Trump-Poutine aura finalement lieu "l'année prochaine", a annoncé mercredi la Maison Blanche. Motif invoqué: l'enquête sur l'ingérence russe dans l'élection présidentielle de 2016 aux Etats-Unis et sur des soupçons de collusion entre l'équipe du candidat Trump et le Kremlin de Vladimir Poutine, qualifiée de "chasse aux sorcières" par la Maison Blanche, doit auparavant être bouclée pour ne pas parasiter les échanges.