Violente charge de Donald Trump contre le "cheval de Troie" de l'immigration

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Donald Trump a évoqué l'arrivée de réfugiés aux États-Unis, jeudi, à Portland. © Sarah Rice / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
Pour le candidat républicain à la présidence des États-Unis, il faut arrêter d'accueillir des réfugiés provenant de "pays dangereux" et de "pays terroristes".

Le candidat républicain à la Maison-Blanche Donald Trump s'en est longuement pris jeudi aux immigrés représentant à ses yeux une menace terroriste sur le territoire américain, citant plusieurs pays à majorité musulmane lors d'un meeting de campagne.

Ils viennent "de pays terroristes". "Des centaines de milliers de réfugiés, qui viennent des territoires et des pays les plus dangereux de la terre, n'est-ce pas ? Il faut mettre fin à cette pratique", a-t-il déclaré à Portland, dans le Maine, dans le coin nord-est des États-Unis. "Nous laissons entrer des gens qui viennent de pays terroristes et qui ne devraient pas en avoir le droit, car nous ne pouvons pas les contrôler", a-t-il dit. "Nous ne savons rien d'eux, cela pourrait être le plus grand cheval de Troie de tous les temps."

"Des animaux". L'homme d'affaires a recours depuis l'année dernière à l'image du cheval de Troie pour dénoncer l'accueil de réfugiés syriens aux États-Unis. Mais il s'en est pris jeudi à une plus grande catégorie d'immigrés venant principalement de pays à majorité musulmane, prenant le temps d'énumérer des cas particuliers recensés sur une feuille. Donald Trump a cité l'affaire d'un étudiant marocain arrêté aux États-Unis pour un projet d'attentat, puis le cas d'un réfugié ouzbek (butant au passage sur le mot) poursuivi pour avoir cherché à former des recrues à la fabrication de bombes. "Nous avons affaire à des animaux", a dit Donald Trump.

Clinton veut en accueillir "par centaines de milliers". Le candidat a également évoqué les arrestations ou condamnations de personnes originaires de Syrie, de Somalie, d'Afghanistan, des Philippines, d'Irak, du Pakistan et du Yémen. Il a rappelé l'existence d'une filière djihadiste au sein de la communauté somalienne du Minnesota, et regretté que son pays ait accueilli comme réfugiés les frères Tsarnaev, responsables de l'attentat du marathon de Boston en 2013. "Vous avez le choix entre être intelligent, rusé et dur ou être très, très bête et aveugle", a déclaré Donald Trump. "Hillary Clinton veut en accueillir par centaines de milliers", a-t-il assuré à ses partisans.