Ukraine : l'évacuation des civils du site Azovstal à Marioupol envisagée pour vendredi

Marioupol
Des centaines de militaires et de civils ukrainiens sont actuellement bloqués sur le site d'Azovstal (Illustration). © ILYA PITALEV / SPUTNIK / SPUTNIK VIA AFP
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Europe 1 avec AFP
La présidence ukrainienne a annoncé qu'une "opération" d'évacuation des civils" qui se trouvent dans l'usine d'Azovstal assiégée par les troupes russes à Marioupol est "envisagée" pour ce vendredi. La ville a en effet été presque entièrement détruite par les Russes, qui ont pris son contrôle après des semaines de siège.

Une "opération" d'évacuation des civils terrés dans l'usine d'Azovstal assiégée par les troupes russes à Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, est "envisagée" pour ce vendredi, a annoncé la présidence ukrainienne. "Une opération destinée à sortir les civils de l'usine est envisagée pour aujourd'hui", a indiqué vendredi la présidence dans un communiqué.

 

Des centaines de militaires et de civils ukrainiens dont des dizaines d'enfants sont bloqués, selon Kiev, dans cette immense aciérie d'Azovstal à Marioupol, avec les derniers combattants ukrainiens de la ville, presque entièrement détruite et contrôlée par les forces russes après des semaines de siège.

Une situation "critique"

Un commandant des militaires ukrainiens retranchés à Azovstal, Serguiï Volynsky avait indiqué jeudi qu'une bombe russe est tombée sur l'hôpital de campagne souterrain mis en place sur le site par les Ukrainiens. "Toute l'infrastructure médicale, la salle d'opération ont été anéanties. Beaucoup de nos gars ont été tués sur le coup. Beaucoup de blessés ont reçu de nouvelles blessures. La situation devient encore plus critique", a-t-il déclaré dans une interview au site ukrainien Levy Bereg.

La coordinatrice de l'ONU en Ukraine, Osnat Lubrani, avait annoncé jeudi qu'elle partait dans le sud du pays préparer une tentative d'évacuation de Marioupol. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, en visite à Kiev jeudi, a assuré de son côté que l'organisation faisait "tout son possible" pour évacuer les civils coincés dans "l'apocalypse" de Marioupol, qui comptait un demi-million de personnes avant l'invasion russe lancée fin février.