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Wilfried Devillers // Crédits : Dominika Zarzycka / NurPhoto / NurPhoto via AFP
La Russie a frappé massivement plusieurs villes ukrainiennes depuis le 29 décembre dernier. Parmi elles, Kharkiv, Donetsk ou encore Kiev. La capitale où les bombardements ont fait plus d'une trentaine de morts depuis vendredi. Le centre-ville a de nouveau été touché et les habitants craignent de nouvelles frappes massives. 

Plus de 300 missiles et plus de 200 drones explosifs en moins d'une semaine. Voilà l'ampleur des attaques qu'ont subies plusieurs villes ukrainiennes pilonnées par des frappes russes depuis le 29 décembre dernier.  Parmi elles, Kharkiv, Donetsk ou encore Kiev. La capitale où les bombardements ont fait plus d'une trentaine de morts. Le centre-ville a de nouveau été touché ce vendredi et les habitants craignent de nouvelles frappes massives.  

Lorsque la première alerte de la journée retentit, il est à peine 7 heures du matin. Alina, une habitante de Kiev, prend ses enfants par le bras et quitte à peine son appartement. Au même moment, une déflagration fait trembler son immeuble. "On a entendu une explosion si forte que j'ai eu très peur. Beaucoup de mes voisins ont vu leurs vitres se faire défoncer. Nous avons eu de la chance mais nous sommes restés un certain temps dans le noir", témoigne la mère de famille à Europe 1. 

 

La vie au rythme des alarmes     

Pour les habitants de Kiev, le quotidien se résume à attendre et espérer que les bombes ne tombent pas sur leurs appartements. Face à cette situation anxiogène, des Ukrainiens ont développé des réflexes lorsqu'ils entendent une alarme retentir. Daria, elle, regarde son smartphone pour regarder quel est le type du missile en approche. "Lorsque c'est un missile balistique, c'est plus prudent de rester à la maison car tu n'as pas assez de temps pour aller à l'abri", explique-t-elle. 

L'abri le plus proche se trouve à plusieurs minutes alors la jeune femme a appris à vivre dans un état d'alerte permanant. "On essaye de mener une vie plus ou moins normale. Il y a ceux qui sont habitués et qui restent chez eux ou qui continuent à travailler durant les bombardements, on finit par s'habituer", indique-t-elle un brin ironique. Avant de sortir de chez elle, Daria vérifie une dernière fois que son portable est bien chargé. Pas question pour elle de se faire avoir par une nouvelle frappe russe.