Simon Gautier 1280 1:37
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Victor Dhollande, édité par Romain David , modifié à
Plusieurs témoignages ont permis ces dernières heures de préciser le parcours que Simon Gautier aurait emprunté avant de chuter, mais la topographie des lieux compliquent les recherches.

Dans la course contre la montre pour retrouver le jeune randonneur français, Simon Gautier, porté disparu depuis vendredi 9 août, près de Policastro, environ à 200 km au sud de Naples, ses proches et les secours ont recueilli deux pistes qui précisent la zone de recherche.

Après avoir quitté le village de Policastro, jeudi 8 août dernier, Simon Gautier a été aperçu sur la plage de Molara, à l’intérieur du Parc national du Cilento. L’opérateur téléphonique confirme la zone et précise qu’il a éteint son smartphone à 19h30. Il ne le rallumera que le lendemain matin à 6h30, le jour de son accident. Et là, un deuxième témoignage semble préciser encore davantage son parcours. Un berger aurait vu Simon à l’entrée du village de San Giovanni a Piro. Pour ses proches, qui sont toujours présents en Italie pour le rechercher, ça correspond tout à fait aux types de villages que recherchaient Simon pour sa randonnée.

La zone de disparition se précise

Ils ont donc emprunté dimanche les images de vidéosurveillance de la ville de San Giovanni a Piro pour bien confirmer la présence de Simon Gautier, le vendredi 9 août au matin. Derrière, il reste 2 ou 3 sentiers que Simon aurait pu emprunter en repartant de San Giovanni a Piro, dont un itinéraire à travers la forêt, impossible à ratisser pour l’hélicoptère de la protection civile italienne. Dimanche soir, une amie de Simon Gautier a indiqué à Europe 1 qu'il n'existait aucune piste sûre à 100%.

Depuis samedi, les secours italiens ont renforcé leur dispositif. Il implique les forces de Police, le Secours alpin et spéléologique et des équipes de volontaires de la Protection Civile, sous la coordination technique et opérationnelle des pompiers.

Par ailleurs, les proches de Simon Gautier espèrent toujours récupérer les coordonnées GPS de son téléphone. Mais si Google peut les fournir, c’est uniquement sur demande des autorités italiennes, rappelle la société américaine.