Quand le Premier ministre belge demande à un secrétaire d’État de rentrer des États-Unis

"Ça ne va pas, et c’est la raison pour laquelle je lui ai demandé de rentrer", a expliqué Charles Michel.
"Ça ne va pas, et c’est la raison pour laquelle je lui ai demandé de rentrer", a expliqué Charles Michel. © DIRK WAEM / BELGA / AFP
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Le secrétaire d'État au Commerce belge s'est fait épingler en public par le Premier ministre en raison de son absence au Parlement, jeudi.

Tout secrétaire d’État au Commerce qu’il est, Pieter de Crem s’est fait remonter les bretelles à la Chambre des représentants de Belgique jeudi, par le Premier ministre en personne.

À Harvard pour plusieurs semaines. Charles Michel n’a en effet que peu goûté l’absence de son secrétaire d’État, qui suit actuellement une formation en économie de plusieurs semaines aux États-Unis, à la prestigieuse Harvard Business School de Boston. D’un coût de 80.000 dollars, la formation est certes payée à ses frais mais l’empêche d’être présent régulièrement au Parlement.

"Ça ne va pas". "Cela a suscité des interpellations qui sont légitimes", a expliqué Charles Michel. "Ça ne va pas, et c’est la raison pour laquelle je lui ai demandé de rentrer". Le Premier ministre belge en a également profité pour rappeler leur devoir de disponibilité aux membres du gouvernement.

Pieter De Crem, lui, fera son retour avant la rentrée parlementaire prévue mardi. Un retour qui promet déjà d’être commenté en Belgique.