Pompeo va retourner en Corée du Nord avec un nouvel émissaire américain

Mike Pompeo, Stephen Biegun, NICHOLAS KAMM / AFP 1280
Mike Pompeo (à gauche) a annoncé jeudi la nomination d'un envoyé spécial pour la Corée du Nord, Stephen Biegun (à droite). © NICHOLAS KAMM / AFP
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avec AFP
Mike Pompeo se rendra en Corée du Nord la semaine prochaine en compagnie de Stephen Biegun, dont il vient d'annoncer la nomination comme envoyé spécial pour la Corée du Nord.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a annoncé jeudi la nomination d'un envoyé spécial pour la Corée du Nord, Stephen Biegun, avec lequel il va retourner dans le pays reclus "la semaine prochaine".

"Faire davantage de progrès diplomatiques vers notre objectif." "Steve va diriger la politique des Etats-Unis à l'égard de la Corée du Nord, et mener nos efforts pour parvenir à l'objectif du président Trump, la dénucléarisation définitive et complètement vérifiée de la Corée du Nord, comme s'y est engagé le président Kim Jong Un", a-t-il déclaré devant la presse, accompagné du nouvel émissaire. "Lui et moi allons nous rendre en Corée du Nord la semaine prochaine pour faire davantage de progrès diplomatiques vers notre objectif", a ajouté le secrétaire d'Etat lors d'une brève déclaration, sans répondre aux questions des médias.

Biegun a déjà travaillé avec George W. Bush. Il s'agira du quatrième voyage de Mike Pompeo en Corée du Nord - le deuxième depuis le sommet historique du 12 juin à Singapour entre le président des Etats-Unis Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un. Stephen Biegun, 55 ans, jusque-là vice-président pour les affaires internationales du constructeur automobile Ford, a aussi une expérience diplomatique gouvernementale pour avoir notamment fait partie de l'équipe de sécurité nationale du président républicain George W. Bush au début des années 2000.

"Le département d'Etat a déjà fait un excellent travail pour mettre en oeuvre la campagne de pression" contre Pyongyang, "organiser le tout premier sommet" entre les deux dirigeants et "préparer le terrain pour que la Corée du Nord soit tenue responsable des promesses faites par le président Kim", a estimé Mike Pompeo.