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P.P. , modifié à
Pour la deuxième journée consécutive, Pékin, entourée d'usines fonctionnant au charbon, est en alerte pollution maximale. Une situation dont les grandes métropoles françaises sont a priori préservées.

Un nuage épais et toxique, des écoles fermées, des masques respiratoires pour tout le monde, ou presque. Pékin vit mercredi sa deuxième journée en alerte pollution maximale. Une situation bien plus préoccupante que les pics de pollution qui touchent les grandes agglomérations françaises. "Chez nous, l'essentiel de la pollution en ville est lié aux transports et aux émissions des moteurs à explosion", indique sur Europe 1 Benoît Hartmann, le porte-parole de l'association France Nature Environnement. "A Pékin, à cette pollution s'ajoute celle des industries lourdes qui ceinturent la ville", explique le responsable.

Délocalisation. "La plupart de leurs usines fonctionnent au charbon. De fait, ils ont une pollution aux particules fines dont nous nous sommes débarrassés il y a une centaine d'années. On n'a pas seulement délocalisé nos usines, mais aussi les emplois et la pollution qui vont avec", explique encore Benoît Hartmann.

Les conditions atmosphériques actuelles ne favorisent pas la dissipation de cet épais nuage de pollution dans la capitale chinoise. "La seule manière de l'évacuer, c'est soit la pluie, soit le vent", rappelle le porte-parole de France Nature Environnement.

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Pollution à Pékin : "les Chinois paient les...par Europe1fr