Pas de décision sur de nouvelles sanctions contre la Russie, selon la Maison-Blanche

"Une décision sera prise dans un proche avenir", a promis la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders.
"Une décision sera prise dans un proche avenir", a promis la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders. © MANDEL NGAN / AFP
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avec AFP , modifié à
L'ambassadrice américaine à l'ONU avait annoncé de nouvelles sanctions dès lundi contre le soutien russe au programme militaire chimique supposé de la Syrie. Mais la Maison-Blanche a temporisé. 

La Maison-Blanche a indiqué lundi que les États-Unis envisageaient de prendre de nouvelles sanctions contre la Russie mais n'avaient pas encore pris de décision à ce sujet.

L'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley avait déclaré dimanche que de nouvelles sanctions seraient être annoncées dès lundi par le secrétaire au Trésor Steve Mnuchin. Mais la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, ne l'a pas confirmé.

"Nous envisageons de nouvelles sanctions contre la Russie et une décision sera prise dans un proche avenir", a-t-elle déclaré. "Nous sommes en cours d'évaluation, mais il n'y a rien à annoncer maintenant."

Déjà de nombreuses sanctions contre le pays de Poutine. Nikki Haley avait pourtant été catégorique, annonçant des sanctions liées au soutien apporté selon elle par la Russie au programme militaire chimique supposé de la Syrie. Rappelant sur la chaîne de télévision Fox que les États-Unis avaient déjà pris de nombreuses sanctions contre la Russie dans toute une série de dossiers, l'ambassadrice à l'ONU avait évoqué "les sanctions qui continuent d'arriver, ce que vous verrez encore lundi."

Elle avait ensuite précisé sur la chaîne CBS que Washington allait prendre des mesures contre les soutiens du président syrien Bachar al-Assad, la Russie et l'Iran. "Vous allez voir que les sanctions russes vont arriver", avait-elle déclaré.

Le secrétaire au Trésor Steve Mnuchin "va les annoncer lundi, s'il ne l'a pas déjà fait, et elles vont viser directement toutes sortes d'entreprises qui s'occupent d'équipements liés à Assad et à l'utilisation d'armes chimiques", avait ajouté Nikki Haley, laissant entendre qu'il pourrait s'agir de sanctions ciblées contre des sociétés russes.

Des responsables au département d'État et au département du Trésor, interrogés ensuite par des journalistes qui voulaient en savoir davantage, les avaient renvoyés vers la Maison-Blanche.