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Caroline Baudry, édité par Solène Delinger
La Nouvelle-Calédonie vote une nouvelle fois pour son indépendance. Dimanche, 185.000 électeurs calédoniens sont appelés aux urnes, pour le troisième et dernier référendum sur l’indépendance de l’archipel français. Un scrutin placé sous très haute surveillance. Paris a en effet dépêché plus de 2.000 policiers et gendarmes pour assurer la sécurité des Néo-calédoniens. 
REPORTAGE

La Nouvelle-Calédonie doit-elle rester française ou, au contraire, dire oui à son indépendance ? Dimanche, 185.000 électeurs calédoniens sont appelés aux urnes, pour le troisième et dernier référendum sur l'indépendance de l'archipel français. Un rendez-vous électoral historique qui justifie la mise en place de mesures de sécurité exceptionnelles. Paris en en effet dépêché plus de 2.000 policiers et gendarmes sur le territoire pour éviter des troubles à l'ordre public. Europe 1 s'est rendue sur place.

Permettre aux Calédoniens d'aller voter

Deux camions chargés de gendarmes dans le centre ville sont postés devant l'entrée du gouvernement local. Dans le centre-ville, les véhicules verts circulent. 1.400 gendarmes, 250 soldats et la centaine de policiers se montrent lors d'opérations de contrôle. Ils ont reçu 250 véhicules venus de Toulon débarqués après trois mois de mer et, ces deux hélicoptères Puma sortis des soutes d'un avion cargo posé sur le tarmac de l'aéroport.

Un déploiement à la hauteur du rendez-vous électoral, selon le général Marietti, en charge du dispositif, interrogé à son arrivée par nos confrères de RRB." L'Etat doit se préparer à toutes les situations. On est en mesure de réagir tout de suite sur le moindre incident d'ordre public et on se voudra visible, dissuasif, réactif, mais surtout rassurant. Le jour J, le but est très simple : permettre à tous les votants d'aller mettre leur bulletin dans l'urne sans subir aucune pression". 

Pour rappel, lors du précédent référendum, il y a un an, des citoyens et politiques avaient dénoncé jusqu'au Conseil d'Etat des rassemblements jugés intimidants devant certains bureaux de vote.