Migrants : 34 morts dans un naufrage, dont 15 enfants

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Image d'illustration. © ANGELOS TZORTZINIS / AFP
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G.S. avec AFP , modifié à
Le bateau a coulé au large de l'île de Farmakonis, en Grèce. Quinze enfants figurent parmi les victimes retrouvées dimanche.

Trente quatre personnes sont mortes noyées dimanche au large de la Grèce après le naufrage de leur embarcation qui transportait plus d'une centaine de migrants, selon un nouveau bilan des garde-côtes. Quinze enfants figurent pas les victimes. 

Quatre bébés parmi les victimes. Le bateau a coulé au large de l'île de Farmakonis, située à 15 km des côtes turques. Quatre bébés et onze jeunes enfants figurent parmi les victimes retrouvées dimanche, 68 personnes ont pu être secourues, et 29 autres ont réussi à nager jusqu'à la côte, a-t-on précisé de même source.

2.700 morts en 2015. Par ailleurs, les recherches lancées samedi pour retrouver cinq personnes - dont quatre enfants - portées disparues près de l'île de Samos, dans l'est de la mer Egée, n'ont donné aucun résultat. Plus de 2.700 migrants sont morts en Méditerranée depuis le début de l'année, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), parmi les quelque 430.000 ayant tenté la traversée dans l'espoir d'une vie meilleure en Europe. Près de 310.000 d'entre eux sont passés par la Grèce.

La Grèce répond aux critiques de l'Allemagne. Athènes a rejeté dimanche comme "inacceptables" les critiques sur la manière dont le pays gère la crise migratoire. "La Grèce applique strictement les traités européens et internationaux sans ignorer ni l'humanisme ni la solidarité", a déclaré le Premier ministre par intérim, Mme Vassiliki Thanou, en visite à Mytilène, sur l'île de Lesbos qui est en première ligne des arrivées de migrants.

La chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays connaît un afflux sans précédent de réfugiés, avait appelé samedi la Grèce à mieux protéger les frontières extérieures de l'UE et réclamé un dialogue avec la Turquie par où transitent nombre de migrants venus notamment de Syrie. "La Grèce doit aussi prendre ses responsabilités" dans la protection des frontières extérieures de l'UE qui n'est "actuellement pas assurée", a estimé la dirigeante allemande.