Mali : un Casque bleu tué et 4 blessés dans l'explosion d'une mine dans la région de Kidal

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Image d'illustration. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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avec AFP , modifié à
Un Casque bleu est mort et quatre autres ont été blessés dimanche dans la région de Kidal, au Mali, après qu'une mine a explosé.

Un Casque bleu a été tué et quatre blessés dimanche dans l'explosion d'une mine dans la région de Kidal, dans le nord-est du Mali, a annoncé la Mission de l'ONU au Mali (Minusma).

Deux explosions. Dans son communiqué, la Minusma "déplore le décès d'un Casque bleu parmi les cinq blessés", après qu'un de ses véhicules a, dimanche matin, "heurté un engin explosif improvisé ou une mine à environ 11 km au sud d'Aguelhoc-Anéfis, dans la région de Kidal". La Minsuma ne précise pas la nationalité des victimes. Le véhicule a sauté sur une mine dimanche "vers 8h50". Il faisait "partie d'une escorte d'un convoi logistique" de la Minusma. Une deuxième explosion s'est produite le même jour, vers 11h15, au passage d'un véhicule de la Minusma, mais elle n'a pas fait de victime. Selon le communiqué, un engin explosif improvisé "ou une mine a explosé au passage d'un véhicule de la Force en patrouille, à 2 km à l'est du camp de la Minusma à Kidal", "causant uniquement des dommages matériels". Les deux explosions n'ont pas été revendiquées. 

La Minusma "condamne fermement". La Minusma "condamne fermement ces lâches attaques et dénonce avec la plus grande vigueur cette série d'actes révoltants qui cible son personnel". "La multiplication de ces attaques n'entamera en rien (sa) détermination à soutenir le processus de paix" dans le nord du Mali. Le Mali est instable depuis 2012, lorsque des groupes djihadistes avaient pris le contrôle de la moitié nord du pays. Une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, a permis de rétablir en partie le pouvoir gouvernemental. Mais des zones entières, notamment la région de Kidal, sont encore instables, voire échappent au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix entre le camp gouvernemental et l'ex-rébellion.