Emmanuel Macron, qui a passé la nuit à bord du porte-avions Charles de Gaulle, fleuron de la marine française, part ce mardi pour la Jordanie. 1:01
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William Molinié (en Jordanie) avec AFP
Emmanuel Macron repartira du porte-avions Charles de Gaulle dans la matinée, direction la Jordanie où il rejoint la conférence "Bagdad II", après une première édition dans la capitale irakienne en août 2021. Au menu de cette conférence que présidera le chef de l'État, les questions de stabilité et de sécurité en Irak.

La Jordanie accueille mardi une réunion rassemblant la France et les principaux acteurs du Moyen-Orient, dont l'Iran et l'Arabie saoudite à couteaux tirés, pour tenter de désamorcer par le dialogue les crises qui s'aggravent dans la région. La conférence "Bagdad II" se tient sur les rives de la mer Morte, après une première édition dans la capitale irakienne en août 2021 à l'initiative du président français Emmanuel Macron et de l'Irak. "L'objet d'une telle réunion est de mettre autour de la table des voisins, des partenaires de l'Irak pour essayer d'avancer en favorisant le dialogue", selon la présidence française.

La Jordanie, un partenaire économique important

Emmanuel Macron, qui a passé la nuit à bord du porte-avions Charles de Gaulle, fleuron de la marine française, part ce mardi pour la Jordanie. Le chef de l'État s'entretiendra en début d'après-midi avec le roi de Jordanie Abdallah II, un allié dans la lutte contre le terrorisme en Irak et en Syrie. Amman est aussi un partenaire économique important avec la présence d'entreprises françaises comme Orange ou Veolia. La diplomatie française entend porter, outre les questions de sécurité, les sujets environnementaux, alimentaires et énergétiques. Et pour cette deuxième édition, l'Iran et l'Arabie saoudite seront bien représentés, mais on ne sait pas encore à quel niveau diplomatique.

Une rencontre pour "apporter un soutien" à l'Irak

Seule certitude, le président français ne manquera pas d'évoquer les crises régionales. Selon l'Élysée, la rencontre vise à "apporter un soutien à la stabilité, la sécurité, la prospérité de l'Irak et traiter de l'ensemble de la région puisque l'Irak en est un pays pivot". Une rencontre qui intervient alors même que l'Iran est traversé en ce moment par une vague de manifestations et une répression sanglante.