«L'Ukraine est la première cible, les pays limitrophes» sont la deuxième, assure Bernard-Henri Lévy
Un bombardement russe a fait au moins 18 morts dans un centre commercial en Ukraine lundi, provoquant une vive condamnation des pays du G7 qui ont dénoncé un "crime de guerre". "Il faut arrêter Poutine, il faut le stopper", a assuré le philosophe Bernard-Henri Lévy, invité d'Europe Matin mardi.
Jusqu'où va aller, peut aller cette guerre ? Un bombardement russe a fait au moins 18 morts dans un centre commercial en Ukraine , selon les secours, provoquant une vive condamnation des pays du G7 réunis en Allemagne, qui ont dénoncé un "crime de guerre". Pour Bernard-Henri Lévy, philosophe et essayiste, invité d'Europe Matin mardi, "il faut arrêter Poutine, il faut le stopper".
Une frappe russe a également tué lundi huit civils à un point de distribution d'eau dans l'est, selon Kiev, qui en a appelé au G7 pour mettre fin à la guerre. C'est "l'un des actes terroristes les plus éhontés de l'histoire européenne", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky à propos du bombardement de ce centre commercial de Krementchouk, une cité à 330 km au sud-est de Kiev, et à plus de 200 km du front.
La France a-t-elle une limite à ne pas franchir ?
"Il faut évidemment éviter de basculer dans la guerre directe et totale mais il faut aider les Ukrainiens à gagner cette guerre, c'est la seule manière honorable et intelligente de sortir de cette guerre", a-t-il précisé avant d'ajouter qu'il "faut aider les Ukrainiens à défaire Poutine".
Dans son documentaire intitulé Pourquoi l'Ukraine, diffusé mardi soir sur la chaîne Arte, Bernard-Henri Lévy raconte les premiers jours de l'invasion russe en Ukraine. "Il n'y a pas deux options, il n'y en a qu'une, que Poutine recule, capitule. Leur guerre est notre guerre. Leur défaite serait notre défaite. L'Ukraine ne peut pas perdre mais il faut l'aider à gagner", affirme-t-il dans son documentaire.
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Pour le philosophe, l'objectif des Européens n'est plus d'apaiser les tensions mais désormais, de faire capituler Vladimir Poutine. "L'Ukraine est la première cible et puis la cible de deuxième rideau est le pays limitrophes de l'Ukraine, et encore derrière c'est la déstabilisation de l'Europe par tous les moyens à disposition de la dictature qui règne au Kremlin", a avancé Bernard-Henri Lévy sur Europe 1.