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Guillaume Dominguez, édité par Loane Nader // crédit photo : Kenzo TRIBOUILLARD / AFP , modifié à
Après le feu vert des États-Unis pour la livraison d'avions F-16 à l'Ukraine, il reste à déterminer ce que cela pourrait changer dans le cours de la guerre avec la Russie. Ces avions de combat utilisés dans 25 pays dans le monde pourraient être fournis par le Danemark, qui a annoncé contribuer à la formation de pilotes ukrainiens sur le F-16.

Au cours du sommet du G7, les États-Unis ont donné leur feu vert pour que l'Ukraine reçoive des livraisons d'avions F-16. Utilisés par 25 États et gouvernements dans le monde, ces avions de combat pourraient bien changer le cours de la guerre contre la Russie avec leur présence dans le ciel ukrainien. Si le Danemark a annoncé qu'il contribuerait à former des pilotes ukrainiens sur le F-16, le pays n'a pour l'heure, pas communiqué sur de possibles livraisons. 

"Ils vont pouvoir reconquérir complètement leur ciel"

Kiev salue par ailleurs cette décision historique, qui survient après le déplacement de Volodymyr Zelensky au Japon, en compagnie des sept puissances économiques mondiales. Pour le général Patrick Dutertre, ancien pilote de chasse de l'armée de l'air, la guerre en Ukraine pourrait prendre un autre tournant grâce à la résolution américaine. "Le F-16, c'est donc de quatrième génération. Et ce sont des avions qui sont extrêmement agiles et surtout qui ont une électronique embarquée, ainsi que des missiles air-air ou air-sol de très hautes performances", confirme-t-il en ajoutant, "et c'est ça qui va faire la différence."

Pour le spécialiste de la défense aérienne, l'utilisation des F-16 permettrait donc de reprendre la main sur toute la zone aérienne ukrainienne : "Une fois que les chasseurs seront déployés sur le territoire ukrainien, oui, ils vont pouvoir reconquérir complètement leur ciel, interdire toute entrée des avions russes, y compris la Crimée si nécessaire." Enfin, "ils vont pouvoir attaquer en permanence toutes les positions russes, à la fois de première ligne, mais également de deuxième ligne qui sont aujourd'hui sur le territoire ukrainien en zone occupée".