Publicité
Publicité

L'Iran dit avoir «transféré» des détenus de la prison d'Evine après des frappes meurtrières israéliennes

Europe 1 avec AFP . 1 min
Illustration
Illustration © Nikan / Middle East Images / Middle East Images via AFP

Au lendemain d'une frappe israélienne sur la prison d'Evine, à Téhéran, l'Iran a annoncé mardi avoir transféré certains détenus vers d'autres centres pénitentiaires de la région. Emprisonnés depuis trois ans dans cet établissement, les Français Cécile Kohler et Jacques Paris "n'auraient pas été touchés".

Le pouvoir judiciaire iranien a annoncé mardi avoir "transféré" des détenus d'Evine vers d'autres prisons de la province de Téhéran, au lendemain d'une frappe israélienne sur ce pénitencier de la capitale, qui a fait des morts.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Les autorités accusées de maltraiter les détenus

Des Occidentaux, dont des Français, et des opposants politiques sont notamment incarcérés dans cette prison. Le nombre de prisonniers transférés n'a pas été précisé, mais plus tôt, le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, avait affirmé à la télévision d'Etat que la frappe avait fait des morts et des blessés "parmi le personnel, les visiteurs civils et les détenus", ainsi que des dégâts.

Les Français Cécile Kohler et Jacques Paris, qui y sont détenus depuis trois ans, "n'auraient pas été touchés", a dit lundi le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, jugeant "inacceptable" la frappe israélienne.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Elle a détruit une partie du bâtiment administratif d'Evine, un vaste complexe fortifié situé au nord de Téhéran, où des défenseurs des droits humains accusent les autorités de maltraiter les détenus. Plus tard, l'agence de presse Isna a diffusé des images de la partie endommagée de la prison, montrant des murs détruits, des plafonds effondrés et des débris éparpillés.