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L'Ethiopie lance sa Bourse et espère attirer les investisseurs

Europe 1 Avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed. © MICHAEL TEWELDE / AFP

Dans la lignée d'une série de réformes économiques adoptées ces derniers mois, l'Ethiopie et son Premier ministre Abiy Ahmed ont lancé vendredi leur Bourse. Ils espèrent ainsi attirer une centaine d'entreprises et pas moins de quatre millions d'investisseurs.

L'Ethiopie a officiellement lancé sa Bourse vendredi. Une nouvelle étape de la libéralisation, voulue par le Premier ministre Abiy Ahmed, dans ce pays d'Afrique de l'Est où l'économie est encore largement administrée.

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Moderniser une économie étatisée

En prenant la tête de l'Ethiopie en 2018, Abiy Ahmed avait affiché une volonté de réformes ambitieuses, notamment de modernisation d'une économie fortement étatisée, très encadrée et peu ouverte aux investissements étrangers. Mais de multiples conflits internes, dont la guerre meurtrière et destructrice dans la région septentrionale du Tigré (2020-2022), ont mis un coup d'arrêt aux réformes.

"C'est un nouveau départ", a déclaré ce dernier lors de l'inauguration à Addis Abeba, exhortant les "Ethiopiens à prendre des risques". "Nous ferons du marché des capitaux un succès", a-t-il ajouté, avant de faire sonner la cloche de la Bourse. Le président de l'Ethiopian Securities Exchange (ESX) Tilahun Kassahun, a affirmé, sans toutefois donner de calendrier, que l'ambition était d'avoir 90 entreprises cotées et quatre millions d'investisseurs.

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Ces derniers mois, les autorités ont adopté une série de réformes économiques pour les attirer, comme une libéralisation partielle du système bancaire, permettant à des acteurs étrangers de s'implanter, ou une réforme majeure du système de change, permettant aux banques commerciales de fixer librement le taux de change.

Le dernier marché d'actions du pays avait été fermé il y a près de 50 ans après la chute de l'empereur Hailé Sélassié en 1974 et l'arrivée au pouvoir d'un régime d'inspiration marxiste, le Derg, qui avait nationalisé l'économie.

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