plateforme Crimée 1:36
  • Copié
avec AFP , modifié à
Les dirigeants occidentaux étaient réunis dans le cadre du sommet de la "plateforme de Crimée", un format qui rassemble les principaux États soutenant l'Ukraine. Emmanuel Macron a appelé à n'avoir "aucune faiblesse, aucun esprit de compromission" face à la Russie", appelant une nouvelle fois Moscou "à cesser les hostilités".

Les dirigeants occidentaux ont mis en garde mardi la Russie contre toute annexion du territoire ukrainien et apporté une nouvelle fois leur soutien à Kiev, confronté depuis bientôt sept mois à une invasion des forces de Moscou. Ils étaient réunis par vidéo dans le cadre du sommet de la "plateforme de Crimée", un format qui rassemble les principaux États soutenant l'Ukraine et qui avait été créé par Kiev avant la guerre lancée le 24 février. Le président français Emmanuel Macron a appelé à n'avoir "aucune faiblesse, aucun esprit de compromission" face à la Russie", appelant une nouvelle fois Moscou "à cesser les hostilités, à retirer ses troupes de l'intégralité du sol ukrainien et à faire le choix de la diplomatie pour rebâtir la paix".

"Aucun simulacre de référendum ne sera reconnu"

"Nous condamnons la Russie. Nous ne reconnaîtrons jamais aucune tentative de changer le statut de quelque partie de l'Ukraine que ce soit", a déclaré de son côté le chancelier allemand Olaf Scholz. Dénonçant "l'agression aucunement provoquée de l'Ukraine par la Russie", il a promis de poursuivre les sanctions contre Moscou et d'envoyer une nouvelle aide militaire à Kiev incluant des systèmes de défense anti-aérienne.

Alors que des responsables prorusses dans les territoires occupés ont évoqué l'idée d'un référendum de rattachement à la Russie, comme en Crimée en 2014, Olaf Scholz a martelé "qu'aucun simulacre de référendum ou d'autres tentatives de modifier le statut de certaines parties du territoire ukrainien ne sera reconnu".

Poutine "veut faire à toute l'Ukraine ce qu'il a fait à la Crimée"

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a estimé que le président russe Vladimir Poutine "veut faire à toute l'Ukraine ce qu'il a fait à la Crimée", péninsule annexée en 2014 par Moscou après une intervention de ses forces spéciales et un référendum de rattachement dénoncé par Kiev et les Occidentaux.

"Nous ne pouvons permettre que les frontières ne soient modifiées par la force des armes. Nous ne reconnaîtrons jamais l'annexion par la Russie du territoire de l'Ukraine", a-t-il poursuivi. Boris Johnson, tout comme son homologue canadien Justin Trudeau, a promis de poursuivre les aides à Kiev et le politique de sanctions visant Moscou jusqu'à ce que "la Russie mette fin à la guerre et retire ses troupes".