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Le styliste italien Giorgio Armani est mort à 91 ans

Charles Bouchain - Mis à jour le . 1 min

Parti de rien, l'Italien Giorgio Armani a transformé le style de plusieurs générations et bâti un empire de la mode reconnu dans le monde entier. À 91 ans, le créateur italien laisse derrière lui un héritage esthétique incomparable.

Le couturier italien Giorgio Armani, icône mondiale de la mode, est décédé à l'âge de 91 ans, entouré de ses proches, a annoncé jeudi son groupe dans un communiqué : "C'est avec une immense tristesse que le groupe Armani annonce le décès de son créateur, fondateur et infatigable moteur : Giorgio Armani."

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"Dans cette entreprise, nous nous sommes toujours sentis comme une famille. Aujourd'hui, c'est avec une profonde émotion que nous ressentons le vide laissé par celui qui a fondé et nourri cette famille avec vision, passion et dévouement", a poursuivi le groupe.

"Mais c'est précisément dans son esprit que nous (...) nous engageons à protéger ce qu'il a construit et à faire avancer son entreprise en sa mémoire, avec respect, responsabilité et amour", a-t-il ajouté.

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Maison fondée à Milan en 1975

Giorgio Armani avait fondé sa maison de couture à Milan en 1975 et avait toujours tenu à rester indépendant, refusant de la faire entrer en bourse. Les vestes souples et pantalons larges ont rapidement rempli les garde-robes du monde entier, le couturier italien brodant un style unique.

Le créateur était devenu un homme d'affaires en plus des lignes de vêtements, lançant plusieurs gammes de lunettes, bijoux, montres, parfums et mobiliers de luxe. Affaibli depuis plusieurs mois, il avait été contraint de renoncer à ses défilés masculins à Milan mi-juin pour raisons de santé, puis avait également fait l’impasse en juillet sur le show Armani Privé, à Paris.

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"Avec Giorgio Armani, c'est une figure emblématique de la culture italienne qui disparaît, lui qui a su transformer l'élégance en un langage universel. Son style sobre et innovant a redéfini la relation entre la mode, le cinéma et la société, laissant une empreinte indélébile dans les moeurs contemporaines", a réagi le ministre italien de la Culture Alessandro Giuli.

"Il n'était pas seulement un maître de la mode, mais aussi un ambassadeur reconnu de l'identité italienne dans le monde", a-t-il ajouté.