Le Kremlin se dit "prêt" à discuter d'une visite de Poutine aux États-Unis en 2019

John Bolton avait affirmé qu'un sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump "devrait être discuté" le 11 novembre à Paris.
John Bolton avait affirmé qu'un sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump "devrait être discuté" le 11 novembre à Paris. © SAUL LOEB / AFP
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avec AFP , modifié à
"Nous sommes absolument prêts" à discuter d'une éventuelle visite officielle de Vladimir Poutine aux États-Unis, a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, mercredi.

Le Kremlin s'est dit mercredi "prêt" à discuter d'une éventuelle visite officielle du président Vladimir Poutine aux États-Unis l'année prochaine, comme l'a suggéré le conseiller de la Maison Blanche à la Sécurité nationale, John Bolton.

"Aucune décision concrète prise". "Nous sommes absolument prêts" à examiner une telle possibilité, a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, précisant toutefois qu'"aucune décision concrète" n'a été prise à ce sujet. John Bolton a affirmé, lors de sa visite cette semaine à Moscou, qu'un sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump "devrait être discuté" le 11 novembre à Paris, où les deux présidents doivent se rencontrer en marge des commémorations de la fin de la Première guerre mondiale.

Une visite de Donald Trump plus tard. "Il y aura d'abord la possibilité d'un sommet à Washington l'année prochaine, suite à quoi il y aura une visite de Trump à Moscou plus tard au cours de la même année", a déclaré John Bolton à l'agence Interfax. Donald Trump et Vladimir Poutine s'étaient rencontrés pour leur premier sommet bilatéral à Helsinki en juillet. À son issue, le président américain avait été très critiqué dans son pays pour s'être montré conciliant avec son homologue russe.

Des relations houleuses. Les relations entre Moscou et Washington, au plus bas depuis la fin de la Guerre froide, sont notamment plombées par des divergences persistantes sur le conflit en Syrie, l'Ukraine ou encore les accusations d'ingérence russe dans la présidentielle américaine de 2016, accusations que la Russie rejette.