Le groupe État islamique revendique l'attaque au couteau à Londres

L'attaque survenue dimanche à Londres a été revendiquée lundi (photo d'illustration).
L'attaque survenue dimanche à Londres a été revendiquée lundi (photo d'illustration). © AFP
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avec AFP , modifié à
"L'assaillant dans le quartier de Streatham dans le sud de Londres hier fait partie des combattants de l'Etat islamique", a indiqué lundi Amaq, l'organe de propagande des djihadistes dans un communiqué. "Il a mené l'attaque en réponse aux appels à cibler les ressortissants des pays de la coalition" internationale antidjihadistes, ajoute le texte. 

Le groupe État islamique (EI) a revendiqué lundi l'attaque au couteau menée dimanche à Londres, ayant fait des blessés, selon Amaq, l'organe de propagande des djihadistes.

"En réponse aux appels à cibler les ressortissants des pays de la coalition"

"L'assaillant dans le quartier de Streatham dans le sud de Londres hier fait partie des combattants de l'Etat islamique", a indiqué Amaq dans un communiqué. "Il a mené l'attaque en réponse aux appels à cibler les ressortissants des pays de la coalition" internationale antidjihadistes, souligne le communiqué partagé sur les chaînes Telegram du groupe djihadiste.

Cette attaque "de nature islamiste", selon la police, a conduit le Premier ministre Boris Johnson à promettre dès lundi "des changements fondamentaux" dans le traitement des auteurs d'actes terroristes. Son gouvernement avait déjà annoncé un durcissement législatif à la suite de l'attaque qui avait fait deux morts fin novembre à London Bridge, en plein centre de Londres, perpétrée par un djihadiste automatiquement remis en liberté conditionnelle, tout comme l'assaillant de dimanche.

Un projet de loi bientôt déposé au Parlement

Le projet de loi, qui prévoit notamment d'alourdir les peines pour les auteurs d'actes terroristes, avec un minimum de 14 ans de prison pour les infractions graves, et d'interdire leur libération anticipée, doit être déposé prochainement au Parlement, où les conservateurs disposent d'une très large majorité.

Le texte se concentre aussi sur la prévention de la récidive, promettant de doubler le nombre d'agents de probation. "Nous ne voulons pas revenir à un système nécessitant beaucoup de surveillance très, très laborieuse (...) quand une version carcérale peut se révéler meilleure", a dit Boris Johnson lors d'une conférence de presse.