Le chef du Pentagone en visite surprise à Bagdad

Jim Mattis rencontrera notamment le Premier ministre irakien.
Jim Mattis rencontrera notamment le Premier ministre irakien. © ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
  • Copié
avec AFP
Jim Mattis, le chef du Pentagone, a entamé une visite surprise à Bagdad. Une arrivée en Irak qui intervient au 3ème jour d'une offensive contre un important bastion de l'État islamique.

Le secrétaire américain à la Défense Jim Mattis est arrivé mardi à Bagdad pour une visite surprise, au troisième jour d'une offensive des forces irakiennes soutenues par la coalition dirigée par Washington sur un bastion du groupe État islamique (EI) dans le pays.

Rencontre avec le Premier ministre irakien. Jim Mattis va rencontrer le Premier ministre Haider al-Abadi et d'autres responsables irakiens à Bagdad, ainsi que Massoud Barzani, président de la région autonome du Kurdistan irakien à Erbil.

Sa visite intervient un mois et demi après la reprise à l'État islamique de Mossoul, deuxième ville d'Irak, et alors que l'étau se resserre autour de Tal Afar, l'un des derniers fiefs jihadistes en Irak à environ 450 km au nord-ouest de Bagdad.

Les jours de Daech "sont comptés". "Les jours de l'EI sont comptés, c'est certain", a estimé Jim Mattis, mais le groupe, qui vient de revendiquer des attentats meurtriers en Espagne et en Russie "n'a pas encore disparu et cela n'arrivera pas de sitôt", a-t-il dit.

L'appui des forces américaines a été décisif dans la contre-offensive irakienne pour repousser l'EI qui s'était emparé de près d'un tiers du pays en 2014.

Quelle présence américaine en Irak après la défaite de l'État islamique ? La poursuite de ce soutien par les États-Unis qui avait finalisé en 2011, durant la présidence de Barack Obama, le retrait de leurs troupes restées en Irak après l'invasion du pays alors sous la houlette de Saddam Hussein, devra encore être déterminée.

Début juillet, le lieutenant-général Stephen Townsend, chef des forces de la coalition affirmait que Washington, ses alliés et le gouvernement à Bagdad voulaient maintenir une présence militaire en Irak une fois les djihadistes vaincus.