La Corée du Nord a tiré un "missile balistique de moyenne portée"

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La Corée du Nord avait déjà procédé dimanche dernier à un tir de missile balistique, son premier depuis l'élection du nouveau président sud-coréen Moon Jae-In, qui avait dénoncé une "provocation dangereuse".

La Corée du Nord a tiré un "missile balistique de moyenne portée" dimanche, une semaine après son dernier tir de missile, a affirmé un responsable de la Maison Blanche à Ryad où le président Donald Trump effectue une visite.

Auparavant, un communiqué des responsables du ministère sud-coréen de la Défense faisait état d'un tir de "projectile non identifié à Pukchang, dans la province de Pyongan Sud".

Trump s'agace et menace. La semaine dernière, Pyongyang avait lancé un missile de portée intermédiaire, le Hwasong-12. Cet engin avait une portée sans précédent, selon les analyste. Il s'agissait du dixième tir de missile depuis le début de l'année, après des dizaines de tirs et deux essais nucléaires en 2016. Le Nord accélère ses efforts pour mettre au point un missile balistique intercontinental (ICBM) capable d'acheminer une tête nucléaire sur le continent américain. Le président américain Donald Trump a assuré que cela ne "se produirait pas".

Pyongyang dispose depuis longtemps d'engins pouvant atteindre des cibles en Corée du Sud --les Scud d'une portée de 500 kilomètres-- et au Japon (le Rodong de 1.000 à 3.000 kilomètres). Mais avec une portée estimée à 4.500 km, le Hwasong-12 est susceptible d'atteindre les bases américaines de l'île de Guam, dans le Pacifique.