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Wilfried Devillers (à Tel-Aviv) / Crédit photo : AHMAD GHARABLI / AFP , modifié à
49 jours après avoir été enlevés par les terroristes du Hamas, 13 otages israéliens devraient être libérés ce vendredi après-midi. Pour permettre à l'opération d'avoir lieu, une trêve humanitaire a débuté ce vendredi matin à 6 heures et doit durer quatre jours. Mais comment les libérations vont-elles se dérouler ?

Ils ont été enlevés il y a 49 jours : les premiers otages israéliens, 13 femmes et enfants, doivent être libérés ce vendredi à 15 heures. La trêve négociée entre Israël et le Hamas a débuté officiellement ce vendredi matin à 6 heures. Cette pause humanitaire, comme elle est décrite en Israël, a bien débuté à 6 heures. Quatre jours de trêve où tous les combats devraient normalement cesser. Elle pourrait durer plus longtemps, en fonction notamment du déroulement de la libération des otages. Un premier groupe de 13 personnes sur 240 doit d'ailleurs être libéré ce vendredi après-midi, aux alentours de 16 heures (15 h, heure de Paris).

Comment va se dérouler l'opération ?

Une opération dont on connaît le déroulement théorique : 13 personnes, dont des enfants et des femmes, doivent être remises par le Hamas à la Croix-Rouge, puis transférées jusqu'en Égypte via le terminal de Rafah. Une fois sur le territoire égyptien, une équipe médicale militaire israélienne va les prendre en charge et les ramener dans le sud d'Israël, dans une base militaire où elles recevront les premiers soins et où elles pourront enfin appeler leurs familles en visioconférence.

Des familles qui pourront rencontrer leurs proches plus tard, une fois seulement leur transfert vers différents hôpitaux du pays. Si l'on ignore exactement l'état de santé de ces 13 personnes, il est fort probable que la plupart d'entre elles soient très affaiblies physiquement et psychologiquement après 48 jours de captivité. D'autres opérations similaires vont se dérouler pendant les quatre jours de trêve. 

"Rien que d'en parler, j'ai des frissons"

C'est le grand espoir des familles dont les proches ne sont pas sur la liste des otages libérés et qui se réunissent sur une grande esplanade dans le centre de Tel-Aviv. Iris en fait partie. Son père a été tué lors de l'attaque et elle n'a aucune nouvelle de sa mère. "Ma mère n'est pas dans la liste aujourd'hui. J'ai de l'espoir, mais pour moi, l'objectif est de savoir si des gens qui vont sortir aujourd'hui ont pu la voir. Parce que pour l'instant, je ne sais même pas si elle est morte ou vivante. Rien que d'en parler, j'ai des frissons. Si on peut au moins me dire si elle est en vie, ce serait fantastique", espère-t-elle au micro d'Europe 1.

Comme Iris, de nombreuses familles espèrent que les debriefs des premiers otages, libérés par les services de renseignements israéliens, pourront leur donner des informations sur leurs proches, toujours aux mains du Hamas.