INFO EUROPE 1 - La France va déployer près de 700 soldats en Estonie et en Roumanie

Emmanuel Macron
Selon les informations d'Europe 1, Emmanuel Macron a décidé de déployer 200 soldats de montagne en Estonie, et 500 avec des blindés en Roumanie © Dursun Aydemir / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP
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En réponse à l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe, Emmanuel Macron a annoncé ce vendredi que la France allait accélérer le déploiement de soldats en Estonie et en Roumanie dans le cadre de l’Otan. Selon les informations d'Europe 1, la France va ainsi déployer 200 soldats de montagne en Estonie, et 500 avec des blindés en Roumanie. 
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La riposte contre la Russie s'organise. Emmanuel Macron a annoncé vendredi à Bruxelles que la France allait accélérer le déploiement  de soldats en Roumanie et en Estonie dans le cadre de l’Otan, en réponse à l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. "La France continuera à jouer pleinement son rôle de réassurance des alliés de l’Otan en envoyant en Estonie un nouveau contingent au sein de la présence avancée renforcée, en anticipant sa participation à la police du ciel balte dès le mois de mars, et en accélérant aussi son déploiement en Roumanie", a déclaré le président français à l’issue d’un sommet exceptionnel de l’UE à Bruxelles et à la veille d’un sommet de l’Otan consacré à la crise en Ukraine.

Quatre mirages 2.000 en Estonie

Selon les informations d'Europe 1, 200 soldats de montagne vont ainsi être déployés en Estonie dans les prochains jours, et 500 soldats français, avec des blindés, seront envoyés en Roumanie. Deux patrouilles seront réalisées par deux chasseurs sur la zone Pologne. Quatre mirages 2000 seront également déployés en Estonie.  

La France "prête à livrer des matériels militaires"

Emmanuel Macron a par ailleurs fait savoir que la France était "prête à continuer à livrer des matériels militaires et de soutien à la population, comme j’ai pu le dire au président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Dans les temps tragiques que nous vivons, l’Europe n’a d’autre choix que de redevenir, peut-être de devenir oserais-je dire, une puissance", a insisté le chef de l'État.