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Pierre Herbulot, édité par Antoine Terrel , modifié à
Alors que la situation empire en Australie, où des incendies continuent de ravager le pays, les Français sur place hésitent à quitter le pays, tandis que d'autres ayant prévu de s'y rendre prochainement ne cachent pas leur inquiétude. 

Loin de s'améliorer, la situation empire de jour en jour en Australie, où des incendies ravagent le pays depuis plusieurs semaines. Une 24ème personne est morte, tandis que des dizaines restent portées disparues. Alors que le gouvernement a annoncé samedi le déploiement de 3.000 réservistes de l'armée pour prêter main forte aux pompiers, sur place, les Français présents en Australie hésitent à quitter le pays. 

Comme 18.000 Français chaque année, Audrey a pris un visa vacances-travail et s'est envolée pour le sud du pays. Après avoir été évacuée de chez elle samedi, elle hésite à rester. "Mon visa se termine en mars. S'il y a beaucoup trop de feu, je ne vais pas prendre le risque de me mettre en danger", explique-t-elle au micro d'Europe 1. 

Pour Mickaël, la question ne se pose pas, car l'Australie est son nouveau pays. Ce Marseillais habite Sydney depuis 3 ans et compte y rester malgré l'inquiétude de sa famille en France. "On continue à travailler le matin. On doit faire tourner le pays, qui doit continuer à avancer. C'est le meilleur moyen de lutter contre ça", témoigne-t-il. 

"Ça commence à me faire peur"

En revanche, comme Belinda, ceux qui doivent se rendre en Australie hésitent. Cette étudiante est censée découvrir le mois prochain la côte Sud, désormais ravagée par les flammes. "J'avais vraiment envie de voir ce coin-là, mais maintenant que j'entends toutes les histoires sur les incendies, ça m'inquiète un petit peu", reconnaît la jeune femme. "Au début, quand ça a commencé, je me disais que ça allait passer, mais je vois que ça persiste et ça commence à me faire peur". 

De son côté, le Quai d'Orsay conseille d'éviter la zone, tout comme des dizaines de villes dont Sydney et la capitale Canberra, pourtant épargnées par l'incendie mais où la qualité de l'air s'est énormément dégradée.