Ukraine 1:32
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Nicolas Tonev, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : VINCENZO CIRCOSTA / ANADOLU AGENCY / ANADOLU AGENCY VIA AFP , modifié à
Après l'Italie et l'Allemagne, Volodymyr Zelensky s'est rendu à Paris dimanche soir. Une forme de réassurance du président ukrainien auprès des alliés de Kiev alors que l'Ukraine est en pleine opération d'augmentation de la pression militaire et psychologique sur Moscou dans une espèce d'offensive caméléon à grande échelle.

Volodymyr Zelensky est arrivé dimanche soir à Paris. Après le Vatican, l’Italie, et l’Allemagne, au tour de la France de faire partie de la tournée européenne du président ukrainien. Une forme de réassurance de Volodymyr Zelensky auprès des alliés de Kiev alors que l’Ukraine est en pleine opération d’augmentation de la pression militaire et psychologique sur Moscou dans une espèce d’offensive caméléon à grande échelle.

Harceler les troupes du Kremlin

À Bakhmout et sa région, d’après une source de l’armée ukrainienne pour Europe 1, les actions offensives ont repris depuis au moins 3 semaines quartier par quartier pour harceler les troupes du Kremlin en acceptant par endroit des échecs. Ce qui expliquent que Kiev et Moscou puissent publier en même temps des communiqués de victoire. Les attaques et sabotages divers qui touchent le territoire russe ne sont pas revendiquées mais tout ce qui crée du stress supplémentaire et des obligations de mobilisations accrues chez l’ennemi est le bienvenu. Difficile donc de penser à de simples coïncidences surtout avec la destruction d’avions et d’hélicoptères près de la frontière russo-ukrainienne.

L’effort de l’’état-major ukrainien porte sur une adaptation permanente et très exacte aux situations russes et cet effet caméléon porte ses fruits avant même la mise en œuvre d’une ou d’attaques massives utilisant les chars et blindés reçus par centaines. Deux colonels russes très connus ont été tués sur les lignes de front ces derniers jours. Des officiers supérieurs qui devraient diriger les manœuvres depuis l’arrière et qui étaient en zone de danger, signe d’une angoisse du commandement russe face aux actions leurres ou réelles menées par Kiev.