Guerre en Ukraine : Donald Trump rencontre Volodymyr Zelensky ce vendredi à la Maison Blanche
Le président américain Donald Trump rencontrera ce vendredi Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche. Les deux hommes échangeront notamment sur de possibles nouvelles livraisons d'armes, dont le missile Tomahawk. Mais le locataire américain est en pleine hésitation, notamment depuis son appel téléphonique avec Vladimir Poutine ce jeudi.
Quelques heures après l'appel de Donald Trump à Vladimir Poutine, le président des États-Unis va recevoir Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien doit convaincre le locataire de la Maison Blanche de livrer de nouvelles armes aux pays, en guerre contre la Russie depuis trois ans et demi.
Le président ukrainien sera reçu à la Maison Blanche pour la troisième fois depuis le retour au pouvoir du républicain. La rencontre entre les deux hommes est prévue à 13H00 (17H00 GMT) peu avant que le président américain s'envole pour la Floride.
Livraisons de missiles au coeur des discussions
Volodymyr Zelenksy rencontra Donald Trump alors que ce dernier a décidé de rencontrer le président de la Fédération de Russie d'ici deux semaines à Budapest. Durant leur appel, Vladimir Poutine a assuré que la livraison de nouveaux missiles à Kiev "nuirait considérablement" à la relation russo-américaine.
Les États-Unis pourraient en effet livrer le BGM-109 Tomahawk, un missile capable de voler jusqu'à 1.600 kilomètres pour une vitesse de pointe de 880 km/h. Sur les réseaux sociaux, Volodymyr Zelensky a indiqué vendredi sur un réseau social avoir rencontré des représentants du fabricant américain des systèmes de missiles Tomahawk et Patriot.
Trump hésite
Cet armement permettrait à l'armée ukrainienne de frapper plus en profondeur en Russie, au moment où Moscou, avec l'arrivée de l'hiver, intensifie ses attaques sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Mais sur son réseau, Donald Trump s'est montré très prudent quant à la livraison de ces missiles aux Ukrainiens.
"Nous ne pouvons pas appauvrir (les réserves de) notre propre pays", a-t-il estimé. "Nous en avons besoin aussi, donc je ne sais pas ce que nous pouvons faire", a-t-il écrit.