Grande-Bretagne : un premier budget post-Brexit pour préparer la sortie de l'UE

Le ministre des Finances Philip Hammond a déclaré que ce budget aidera notamment les familles en situation précaire à affronter l'avenir.
Le ministre des Finances Philip Hammond a déclaré que ce budget aidera notamment les familles en situation précaire à affronter l'avenir. © Daniel Leal-Olivas / AFP
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avec Reuters
Le ministre des Finances Philip Hammond a déclaré que ce budget aidera notamment les familles en situation précaire à affronter les difficultés à venir, alors que la dette publique du pays a atteint un niveau record.

Le 23 juin, le Royaume-Uni votait en faveur de sa sortie de l'Union européenne. Dans le monde entier, l'onde de choc du Brexit s'était faite sentir, notamment sur les places boursières. Depuis, la Grande-Bretagne prépare sa sortie et votera bientôt un premier budget qui visera "à préparer l'économie à la future sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne et à aider les familles en situation précaire à affronter les difficultés à venir", selon une déclaration du ministre des Finances Philip Hammond.

Aider les Britanniques "qui s'en sortent à peine". Le ministre des Finances a néanmoins souligné que la dette publique de la Grande-Bretagne avait atteint un niveau extrêmement élevé mais a prévenu qu'il n'annoncerait pas de forte augmentation de la dépense publique lors de la présentation mercredi au Parlement du programme économique du gouvernement de Theresa May. Dans un entretien accordé à la BBC, Philip Hammond se fait l'écho de la promesse du Premier ministre d'œuvrer en faveur des Britanniques "qui s'en sortent à peine" et dont beaucoup ont voté en faveur du Brexit.

1,3 milliards de livres pour le réseau routier.  Le Trésor britannique a pour sa part déclaré dimanche que Philip Hammond annoncerait 1,3 milliard de livres (1,52 milliard d'euros) de dépenses nouvelles pour le réseau routier dans le cadre de ses projets de soutien à l'économie britannique. Le chancelier de l'Echiquier a déclaré que sa présentation au Parlement mercredi contiendrait des mesures en faveur des infrastructures et de la croissance de la productivité. La Confédération de l'industrie britannique (CBI), le patronat du pays, a réclamé le mois dernier que l'investissement public soit porté à 2% du produit intérieur brut (PIB), soit une augmentation d'environ 6 milliards de livres par an. Le Trésor a déclaré dimanche avoir identifié des projets d'infrastructures rapides à mettre en place qui permettraient d'améliorer le réseau routier, de limiter les temps de déplacement et d'améliorer la productivité du pays.

La procédure de sortie de la Grande-Bretagne de l'UE doit être déclenchée, au plus tard, fin mars.