Etudiant italien supplicié : l'Egypte rejette les accusations contre sa police

Des bougies ont été déposées en hommage de l'étudiant tué.
Des bougies ont été déposées en hommage de l'étudiant tué. © MOHAMED EL-SHAHED / AFP
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avec AFP , modifié à
"Ce ne sont pas les pratiques des appareils de sécurité de l'Etat", a insisté Magdy Abdel Ghaffar, le ministre de l'Intérieur égyptien.

Le ministre égyptien de l'Intérieur a vivement rejeté lundi les accusations visant les forces de sécurité dans la mort de l'étudiant italien Giulio Regeni, qui avait disparu au Caire et dont le corps a été retrouvé atrocement torturé. "Cela n'est pas arrivé", a-t-il martelé lors d'une conférence de presse en réponse à un journaliste qui lui demandait si le jeune doctorant de Cambridge de 28 ans avait été "arrêté par la police". "Nous rejetons ces accusations", ces "rumeurs", "nous n'acceptons pas même qu'on y fasse allusion, ce ne sont pas les pratiques des appareils de sécurité de l'Etat", a insisté Magdy Abdel Ghaffar.

Des traces de sévices. L'étudiant italien avait disparu au Caire le 25 janvier avant d'être retrouvé mort dans un fossé, à moitié dénudé, avec des traces de sévices sur le corps.