États-Unis : un millier de personnes défilent à New York pour défendre les immigrés contre Trump

New York, manifestation anti-Trump, crédit : SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP - 1280
Un millier de personnes ont manifesté pacifiquement au sud de Manhattan contre la politique migratoire de Trump © SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
Le nouveau président Donald Trump met déjà à l'oeuvre sa politique de limitation drastique de l'immigration, des dispositions que dénoncent les New-Yorkais.

Plus d'un millier de personnes ont manifesté mercredi soir à New York pour dénoncer les mesures anti-immigration du nouveau président Donald Trump.

"New York est à tout le monde". Des manifestants de toutes origines se sont rassemblés dans le calme après 17h (23h à Paris) dans le parc de Washington Square, au sud de Manhattan. "Pas d'interdiction ! Pas de mur ! New York est à tout le monde", scandaient notamment les participants à la manifestation, qui occupait la quasi-totalité de la place. De nombreuses pancartes appelaient à la défense des droits des musulmans, et la poursuite de l'accueil de réfugiés venus de Syrie ou d'autres pays musulmans en proie à des conflits.

Des manifestations pour "défendre nos communautés". "C'est vraiment effrayant", a déclaré Thariha Choudbury, une musulmane originaire du Bangladesh. "Depuis qu'il |Trump] a été élu, j'ai vraiment l'impression que l'islamophobie a augmenté, et cela ne peut que continuer car il a donné du pouvoir aux racistes dans ce pays". "Je suis mariée à un immigré, mes amis sont immigrés (...). Nous sommes une ville d'immigrés et nous devons défendre nos communautés", a déclaré pour sa part une autre manifestante, Austin Guillem.

Construction d'un mur, expulsion et limitation des visas. Donald Trump a signé mercredi un décret sur l'immigration prévoyant, comme promis pendant sa campagne, l'érection d'un mur entre les États-Unis et le Mexique, et privant de fonds fédéraux les villes qui refusent de coopérer avec les ordres d'expulsions de clandestins des services fédéraux de l'immigration. Il pourrait signer dès jeudi un autre décret limitant l'accès aux États-Unis pour les réfugiés et les détenteurs de visas en provenance d'Irak, d'Iran, de Libye, de Somalie, du Soudan, de Syrie et du Yémen, selon les médias américains.