Lors de son audience lundi, l'ancien président a plaidé non coupable des 34 chefs d'accusation retenus à son encontre (Illustration). 1:57
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Anne Toulouse (correspondante aux Etats-Unis)
Lors de son audience lundi, l'ancien président a plaidé non-coupable des 34 chefs d'accusation retenus à son encontre. Outre cette affaire, le président américain est également sous le joug de plusieurs enquêtes judiciaires. Europe 1 fait le point.

Devant un juge à New-York, Donald Trump a plaidé lundi non coupable d'avoir orchestré des paiements pour étouffer des affaires embarrassantes pour lui avant la présidentielle de 2016. Apparu combatif mais avec une mine sombre qui ne l'a pas quitté lors de ce jour historique, le républicain, de retour dans sa luxueuse résidence en Floride, a finalement qualifié d'"insulte à la nation" sa mise en accusation, détaillée dans 34 chefs d'inculpation.

Une multiplicité d'affaires

Reste que les démêlés judiciaires ne font que commencer pour le président Donald Trump. Après s'être plaint de la façon dont le système judiciaire l'avait traité dans la journée, Donald Trump a évoqué d'autres affaires qui ne vont pas tarder à le rejoindre, comme s'il voulait par avance s'en justifier auprès de son auditoire.

Il y a d'abord celle instruite à Atlanta, où il est accusé d'avoir fait pression pour modifier le résultat de l'élection présidentielle de 2020. Il y a ensuite l'enquête du procureur indépendant Jack Smith sur les documents classifiés qu'il a conservé après son départ de la Maison-Blanche. Il a également cité Laetitia James, la ministre de la Justice de l'État de New York, qu'il accuse, ainsi que sa famille, de falsification du montant de leurs avoirs. Le procès est prévu en octobre.

Assaut du Capitole en 2021

Ces actions sont beaucoup plus substantielles que celle qui s'est déroulée ces derniers jours et sont les unes et les autres passibles de peines de prison. En revanche, il n'a pas parlé de l'enquête du ministère de la Justice fédérale sur sa participation à l'assaut du Capitole en 2021. S'il s'avère être déclaré coupable pour ce dossier, cela l'empêcherait de briguer la présidence.