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Aviva Fried avec AFP / Crédits photo : Jim WATSON / AFP , modifié à
Les primaires des Républicains commencent sous les plus mauvais auspices. Dans l'État de l'Iowa, où les électeurs sont appelés à se déplacer, une vague de froid venue du pôle Nord menace le bon déroulé du scrutin. Donald Trump appelle ses supporters à se déplacer malgré les conditions, mais ses rivaux pourraient bien profiter de la neige pour réduire l'écart avec l'ex-président. 

Donald Trump assommera-t-il tous ses rivaux dès le premier round ? Nikki Haley ou Ron DeSantis créeront-ils la surprise, aidés par une météo épouvantable ? L'Iowa lance lundi le grand bal des primaires républicaines. Pour la première fois depuis qu'il a quitté le pouvoir, l'ancien président américain, quatre fois inculpé au pénal, fait face au jugement des électeurs. Mais, si Donald Trump jouit d'une très confortable avance sur ces adversaires, avec près de 50% d'intention de vote, un détail inquiète les Républicains : la météo. 

"Vous ne pouvez pas rester à la maison"

Car un front arctique a plongé l'Iowa dans un froid polaire. Le long des routes verglacées, la neige s'accumule tellement haut que les panneaux de soutien aux candidats ont disparu. La crainte, c'est que ces conditions extrêmes parmi les pires jamais vues dans l'État, décourage les électeurs de se déplacer. Dehors, le thermomètre frôle les -40 degrés, encourageant donc les habitants à limiter leurs déplacements. 

"Vous ne pouvez pas rester à la maison, aller voter même si vous êtes malade comme un chien et que vous mourez après, ça en vaut la peine. Si vous êtes très malade, levez-vous !", a scandé Donald Trump ce dimanche soir lors d'un meeting, pour mobiliser ses troupes malgré les conditions climatiques. 

Éviter l'échec

La deuxième place devrait se jouer entre Ron DeSantis, le très robotique gouverneur de Floride et Nikki Haley, ancienne gouverneur de Caroline du Sud au conservatisme vieille école. Une deuxième place leur permettrait de donner un coup de fouet à leur campagne pour la suite des primaires. C'est vital pour Ron DeSantis, dont la candidature s'est effondrée au fil des mois. Un échec dans l'État dès le début des primaires pourrait être le coup de grâce pour ce dernier.