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Sébastien Le Belzic (à Pékin), édité par Juliette Moreau Alvarez , modifié à
La Chine a fêté le Nouvel An en partie libérée de ses restrictions liées au Covid, mises en place depuis près de deux ans. Pourtant, la vague épidémique ravage toujours autant le pays. Certains chiffres annoncent un million de morts en Chine. Le pays doit désormais relever "les défis de l'épidémie".

En Chine, le nombre de malades du Covid-19 explose depuis la fin progressive de la politique "zéro Covid". Le système de santé est débordé mais le gouvernement se veut rassurant en l’absence de l’apparition, pour l’instant, de nouveaux variants. Les frontières du pays, quant à elles, réouvriront à partir de dimanche prochain. 

Bonne année, et surtout bonne santé

Ce week-end, la Chine était prise en pleine contradiction. D'un côté, c’était la fête pour célébrer le nouvel an et la reprise d’une vie quasi normale. "J'ai beaucoup de souhaits pour cette nouvelle année, mais principalement la santé, la sécurité et me retrouver en famille", confie une Chinoise au micro d'Europe 1. Pour la première fois depuis trois ans il n’y plus aucune restriction de voyage dans le pays. Ce lundi, c’est notamment la réouverture des écoles dont le lycée français de Pékin, après plus de deux mois de fermeture. 

Mais de l'autre côté, la Chine continue de prendre de plein fouet sa vague épidémique. Les malades sont de plus en plus nombreux. En l’absence de statistiques officielles, certaines projections avancent le chiffre d’un million de morts et de plus de 60% de la population déjà atteinte par le Covid-19.

La Chine prête à "relever les défis de l'épidémie"

Pour Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères il n’y a cependant pas d’inquiétude à avoir. "Les autorités chinoises continueront à surveiller les mutations du virus et à publier des informations sur l'épidémie de manière ouverte et transparente et opportune, conformément à la loi. Nous travaillerons avec la communauté internationale pour relever les défis de l'épidémie."

Dans tout le pays, les hôpitaux sont débordés et même pour incinérer les corps il faut désormais payer plus de 5.000 euros aux pompes funèbres.