Elon Musk : un parlementaire russe propose l'asile politique au milliardaire après son clash avec Donald Trump

Alors que le torchon brûle sérieusement entre Donald Trump et Elon Musk, un parlementaire russe a fait une proposition pour le moins surprenante à l'homme le plus riche du monde. Dmitri Novikov, premier vice-président de la Commission des Affaires internationales de la Douma, a ainsi suggéré que la Russie puisse offrir l'asile politique au patron de Tesla, comme le rapporte l'agence russe Tass. 

En conflit ouvert avec le milliardaire, Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump, s'est justement exprimé à ce sujet, ce vendredi. Dans une interview au New-York Times, il appelle les autorités à "lancer une enquête officielle" sur le statut d'"immigrant" d'Elon Musk, né en Afrique du Sud et naturalisé américain. "Je suis fermement convaincu que c'est un étranger en situation irrégulière et qu'il devrait être expulsé du pays immédiatement", a poursuivi Bannon. 

Des "désaccords individuels" 

"Elon Musk pourrait obtenir l'asile politique en Russie, mais il est peu probable qu'il en ait besoin", a déclaré Dmitri Novikov, selon qui le divorce fracassant entre Trump et Musk s'apprente davantage à des "désaccords individuels". Néanmoins, si le patron de X devait nécessiter l'asile politique, la Russie pourrait "bien sûr le lui fournir", a-t-il répété. 

Au sein de l'Union européenne, plusieurs voix se sont exprimées sur la possibilité d'Elon Musk de venir installer ses entreprises sur le Vieux-Continent. "Il est le très bienvenu", a d'abord souri Paula Pinho, porte-parole de l'exécutif européen, tandis que son collègue, Thomas Reigner, de façon plus sérieuse, a assuré que "tout le monde était le bienvenu pour démarrer" son activité et "s'implanter au sein de l'UE". 

Le précédant Edward Snowden

Nous en sommes encore loin, même si le ton est monté assez haut ce jeudi entre les deux hommes. Si les tensions se faisaient déjà palpables depuis plusieurs semaines entre les deux milliardaires, elles ont clairement atteint un paroxysme ce jeudi. Elon Musk, qui selon Donald Trump est "devenu fou", a commencé par affirmer que le Républicain "aurait perdu l'élection" sans lui avant de l'accuser d'"ingratitude" et d'affirmer, sans preuve, que le président américain figurait dans des dossiers gouvernementaux secrets sur d'anciens associés du financier Jeffrey Epstein, accusé d'exploitation sexuelle. 

En 2013, Moscou avait accordé un visa de séjour temporaire d'un an à Edward Snowden, ex-analyste de la National Security Agency (NSA), à l'origine de fuites de documents confidentiels sur la surveillance de masse aux États-Unis. Il paraît néanmoins peu probable qu'un tel scénario se produise avec Elon Musk.