États-Unis : "Je ne serais peut-être pas là sans Twitter", affirme Donald Trump

Donald Trump, Nashville crédit : NICHOLAS KAMM / AFP - 1280
Dans une interview accordée à Fox News, Donald Trump a dénoncé une nouvelle fois la "malhonnêteté" des médias à son encontre © NICHOLAS KAMM / AFP
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avec AFP , modifié à
Le président des États-Unis estime que Twitter est sa "propre forme de média", un outil nécessaire car "la plupart des médias ne sont pas honnêtes", a-t-il ajouté.

Donald Trump a défendu mercredi son recours fréquent à Twitter, en dépit des controverses, jugeant que cela lui permettait de s'adresser directement aux Américains sans le filtre des médias "malhonnêtes".

Twitter pour contourner l'analyse des médias. "Je pense que je ne serais peut-être pas là sans Twitter", a affirmé le président des États-Unis sur la chaîne américaine Fox News. "Je fais l'objet de tellement de couverture médiatique malhonnête", a-t-il ajouté, citant pêle-mêle, CNN, NBC, CBS ou encore ABC, tout en prenant soin de faire une exception pour Fox News. "Lorsque je dis des choses, la presse ne les couvre pas de manière correcte", a-t-il ajouté. "Twitter est quelque chose de formidable pour moi car je peux faire passer mon message".

"J'ai ma propre forme de média". "La plupart des médias ne sont pas honnêtes. Lorsque j'ai près de 100 millions de personnes qui me suivent sur Twitter, mais aussi Facebook, Instagram et des tas de choses... J'ai ma propre forme de média", a-t-il poursuivi. Le compte @realDonaldTrump compte un peu plus de 26 millions d'abonnés. 

Des tweets accusateurs qui créent la controverse. "Personne dans l'histoire n'a jamais fait l'objet d'une couverture médiatique aussi malhonnête que moi", a encore affirmé le 45ème président des États-Unis. Donald trump est empêtré dans une controverse centrée sur une série de tweets écrits début mars dans lesquels il accusait, sans apporter le moindre élément de preuve, Barack Obama d'avoir mis ses lignes téléphoniques sur écoute avant le scrutin du 8 novembre. "Nous n'avons aucune preuve que cela ait eu lieu", a affirmé jeudi Devin Nunes, président républicain de la commission du Renseignement de la Chambre des représentants.