L'Autriche se reconfine au moins jusqu'au 24 janvier. 1:27
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Pierre Herbulot, édité par Laetitia Drevet , modifié à
Avec la menace d'une troisième vague après les fêtes de fin d'année, un conseil de défense doit se tenir mardi au palais de l'Elysée. L'hypothèse d'un troisième confinement est sur la table. Un choix déjà effectué ces derniers jours par plusieurs pays d'Europe, comme l'Autriche ou la Pologne.

Alors que la circulation du coronavirus reste à un niveau élevé en France, l’hypothèse d’un troisième confinement n'est plus un tabou au sein de l'exécutif. Avec une troisième vague en vue, c'est le choix qu'ont déjà fait plusieurs régions d'Europe, comme l'Irlande du Nord, l'Ecosse ou la Pologne. Là-bas, tous les commerces non-essentiels ont refermé pour au mois six semaines et les interactions sociales doivent être limitées. "On en a marre, mais c’est raisonnable. On l’accepte mais je l’espère, pas pour trop longtemps. On est tous épuisés de cette vie", soupire Catagina, une Polonaise francophone. 

Lassitude générale

La logique est identique en Autriche, la lassitude aussi. Tout ce qui avait rouvert avant Noël referme, y compris les structures d'accueil de la petite enfance, raconte Alexandra, jeune maman installée à Vienne depuis quatre ans. "C’est assez embêtant car les enfants ne peuvent pas se rencontrer, jouer ensemble. Et le télétravail, c’est compliqué. Ça fait presque un an que les contacts sociaux sont réduits." Le chancelier autrichien a fixé le retour à un semblant de normalité au 24 janvier et une semaine plus tôt pour ceux qui se feront dépister.

L'Ecosse et l'Irlande du Nord imposent de leur côté de nouvelles restrictions draconiennes avec la fermeture des commerces "non essentiels" et limitation voire interdiction des contacts sociaux.