De plus en plus de Britanniques regrettent le Brexit, selon Christine Lagarde

Christine Lagarde a souligné une manière légale d'abandonner le Brexit.
Christine Lagarde a souligné une manière légale d'abandonner le Brexit. © ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP
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avec AFP
Selon la directrice du FMI, Christine Lagarde, "il y a plus de regrets au Royaume-Uni qu'il n'y en avait il y a six mois" face à la perspective du Brexit.

La directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI) Christine Lagarde a affirmé mardi que les Britanniques regrettaient de plus en plus le Brexit.

"Il y a bien des regrets", selon Lagarde. "Il semble qu'il y ait davantage de Britanniques qui préféreraient rester plutôt que sortir" de l'Union européenne, a affirmé Christine Lagarde lors d'une conférence à Washington. "Je pense qu'il y a des regrets dans bien des coins d'Europe. Je pense qu'il y a plus de regrets au Royaume-Uni qu'il n'y en avait il y a six mois", a-t-elle déclaré lors d'un entretien à la tribune de la Bibliothèque du Congrès. "Il y a désormais une réalisation qu'il va y avoir davantage de pertes à cause du Brexit que cela n'avait été décrit et escompté par ceux qui ont fait campagne" pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, a-t-elle insisté.

 

Christine Lagarde souligne une manière légale d'abandonner le Brexit. La directrice du FMI a aussi signalé avec optimisme que "légalement", le Royaume-Uni avait la possibilité de renoncer à quitter l'Union européenne sans avoir besoin de l'aval des autres États membres, comme l'a stipulé mardi l'avocat général de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). Il y a "une manière parfaitement légale de révoquer l'article 50, une disposition selon laquelle le Royaume-Uni se retire", a ajouté Christine Lagarde. "Est-ce viable ?", lui a demandé son intervieweur. "Au moins, c'est légal !", a lancé la responsable du FMI.