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Crise franco-algérienne : Emmanuel Macron tente à nouveau de renouer le dialogue avec Alger

Alexis Delafontaine . 1 min

Stéphane Romatet, l'ambassadeur de France à Alger, a participé ce vendredi aux commémorations du 17 octobre 1961, date durant laquelle une manifestation algérienne avait été violemment réprimée par le préfet de police Maurice Papon. Une initiative qui vient de l'Élysée comme un nouveau geste d'apaisement envers Alger.

Une information qui interroge en plein bras de fer entre la France et l’Algérie. Ce vendredi, l'ambassadeur de France à Alger, Stéphane Romatet, a participé aux commémorations du 17 octobre 1961, jour où une manifestation d'Algériens à Paris avait été violemment réprimée par le préfet de police Maurice Papon. Cette initiative vient de l'Élysée comme un nouveau geste d'apaisement envers Alger.

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Faire oublier la crise franco-algérienne

Cela permet à Emmanuel Macron d'envoyer deux messages forts à son homologue algérien. Dans un premier temps, selon le Figaro, le chef de l'État souhaite rappeler que la France n'oublie pas ce jour sombre de son histoire. 

Et dans un second temps plus politique, Emmanuel Macron veut faire oublier la crise franco-algérienne qui a éclaté début 2025, notamment depuis l'emprisonnement injustifié de Boualem Sansal et le refus de l'Algérie de récupérer ses ressortissants sous OQTF. 

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L'opposition de Retailleau au président Tebboune

À l'époque, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau avait décidé de s'opposer fermement au président Tebboune, avec des mesures de rétorsion, comme sur les visas ou la coopération sécuritaire.

Mais le président de la République veut tourner la page. Aujourd'hui, Bruno Retailleau est écarté du gouvernement et les tensions semblent s'apaiser. C'est donc une occasion idéale pour Emmanuel Macron, en grande difficulté sur le plan national, de montrer qu'il reste le chef de l'Etat.