Covid-19 : le nouveau sous-variant détecté en Afrique du Sud, pas de «grande vague»

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Le nouveau sous-variant du Covid-19 a été détecté en Afrique du Sud (Illustration). © RAJESH JANTILAL / AFP
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avec AFP
Le nouveau sous-variant d'Omicron, XBB.1.5, qui se propage rapidement aux Etats-Unis, a été détecté en Afrique du Sud. XBB.1.5 est le "sous-variant le plus transmissible qui ait été détecté jusqu'à présent", a mis en garde cette semaine l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le nouveau sous-variant d'Omicron, XBB.1.5, qui se propage rapidement aux Etats-Unis, a été détecté en Afrique du Sud mais les scientifiques du pays africain officiellement le plus touché par la pandémie de Covid-19 assurent ne pas crainde de nouvelle "grande vague" de contaminations. "Je ne m'attends pas à une grande vague de contaminations avec des hospitalisations en Afrique du Sud en raison de la forte immunité de la population et des vagues précédentes de variantes d'Omicron", a affirmé vendredi sur Twitter la star de la virologie sud-africaine, Tulio de Oliveira, devenu célèbre pour avoir repéré les variants Beta et Omicron.

Présent dans une trentaine de pays

L'Afrique du Sud, qui a détecté le premier cas d'Omicron fin 2021, a enregistré plus de quatre millions de cas de coronavirus pour plus de 102.500 morts. Quelque 48 % de la population éligible sont vaccinés. XBB.1.5, petit-fils de la famille Omicron, est le "sous-variant le plus transmissible qui ait été détecté jusqu'à présent", a mis en garde cette semaine l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le sous-variant a été détecté vendredi dans le pays d'Afrique australe sur un échantillon prélevé fin décembre, selon M. de Oliveira, mais aucune "augmentation du nombre de cas, des hospitalisations ou des décès" n'a été constatée à ce stade.

XBB.1.5 est présent dans une trentaine de pays notamment en Europe et aux Etats-Unis où il est en passe de devenir dominant. Ses caractéristiques ne sont pas encore précisément connues. Mais selon les premières données, une dose de rappel avec un vaccin bivalent permettrait notamment de produire des anticorps neutralisants, selon l'OMS.