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Brexit : pour Nathalie Loiseau, un report pourrait être "considéré", sans être une solution en soi

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Nathalie Loiseau s'exprimait lors d'une conférence de presse en marge d'un forum des Jeunes pour Macron à Strasbourg.
Nathalie Loiseau s'exprimait lors d'une conférence de presse en marge d'un forum des Jeunes pour Macron à Strasbourg. © FRANCOIS GUILLOT / AFP

La ministre française des Affaires européennes a entrouvert la porte samedi à un report du Brexit... À certaines conditions seulement.

La ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau a estimé samedi qu'un report du Brexit pourrait être "considéré", mais ne peut être une solution en soi, lors d'une conférence de presse en marge d'un forum des Jeunes pour Macron à Strasbourg.

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"Un report n'est pas une solution, c'est un moyen pour une solution". "Si un gouvernement britannique, soutenu par une majorité au Parlement (britannique) - ce qui serait un vrai progrès -, arrivait avec de nouvelles idées sur le futur de la relation entre le Royaume-Uni et l'Union européenne (...) et nous demandait un report, ça mériterait d'être considéré", a-t-elle déclaré. "Un report n'est pas une solution, c'est un moyen pour une solution", a cependant souligné la ministre.

L'accord conclu avec l'UE "n'est pas renégociable". "Il faut qu'il y ait un objectif politique nouveau et crédible, c'est-à-dire qu'il faut qu'un gouvernement britannique propose une solution qui ne rouvre pas l'accord de retrait (...) négocié pendant 17 mois", a-t-elle insisté. "On a conclu cet accord de retrait et il n'est pas renégociable", a martelé Nathalie Loiseau.

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Blocage entre May et le Parlement. Qu'ils soient europhiles ou fervents "Brexiters" (favorables à la sortie du Royaume-Uni de l'UE), les députés britanniques se sont massivement opposés, le 15 janvier , à l'accord de divorce difficilement négocié par la Première ministre Theresa May avec Bruxelles. La cheffe de l'exécutif britannique peine depuis à trouver un consensus et risque de nouveaux revers au Parlement mardi lors du vote d'amendements visant à retarder le Brexit et écarter l'éventualité d'un retrait sans accord, potentiellement dévastateur pour l'économie du pays.