Benjamin Netanyahu affirme que le Golan annexé appartient à Israël «pour l'éternité»
Après la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie, Benjamin Netanyahu a donné l'ordre à l'armée de "prendre le contrôle" de la zone tampon à la lisière du plateau du Golan occupé et annexée par Israël. Le Premier ministre israélien affirme que le Golan "fera partie de l'État d'Israël pour l'éternité".
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé lundi que la partie du Golan syrien occupée et annexée par Israël appartenait à son pays "pour l'éternité", au lendemain de la chute du président syrien, Bachar al-Assad. "Aujourd'hui, tout le monde comprend l'importance capitale de notre présence sur le Golan, et non au pied du Golan", a déclaré Benjamin Netanyahu lors d'une conférence de presse à Jérusalem.
"Le Golan fera partie de l'État d'Israël pour l'éternité"
"Le Golan (qui surplombe les collines de Galilée et le lac de Tibériade dans le nord d'Israël, NDLR) fera partie de l'État d'Israël pour l'éternité", a-t-il ajouté. Israël a conquis une partie de ce plateau montagneux sur la Syrie en 1967, y a repoussé une attaque syrienne visant à la récupérer lors de la guerre israélo-arabe de 1973, avant de l'annexer en 1981. "Notre contrôle sur le plateau du Golan garantit notre sécurité, il garantit notre souveraineté", a déclaré Benjamin Netanyahu devant les journalistes.
"Je tiens à remercier mon ami, le président élu Donald Trump, pour avoir répondu à ma demande de reconnaître la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan en 2019", a-t-il ajouté en référence à la décision prise par Donald Trump lors de son premier mandat (2017-2021) allant à l'encontre de plusieurs résolutions de l'ONU, pour qui ce territoire demeure occupé, et son annexion par Israël illégale au regard du droit international.
Benjamin Netanyahu avait annoncé dimanche avoir ordonné à l'armée de "prendre le contrôle" de la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël. L'avancée des troupes israéliennes dans cette zone constitue "une violation" de l'accord de désengagement de 1974 entre Israël et la Syrie, a déclaré lundi le porte-parole de l'ONU.