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Aviva Fried (correspondante aux États-Unis) / Crédits photo : Miriam Alster / POOL / AFP
Après une médiation du Qatar et des États-Unis, le gouvernement israélien a approuvé tôt ce mercredi l'accord prévoyant la libération de 50 otages aux mains du Hamas en échange de la libération de prisonniers palestiniens et d'une trêve dans la bande de Gaza. Un soulagement pour le président Joe Biden, puisqu'il devrait y avoir trois ressortissantes américaines libérées.

Plusieurs pays sont intervenus pour permettre cet accord de libération d'otages du Hamas, très attendu par les familles, comme le Qatar qui a joué les médiateurs, mais aussi les États-Unis. Benjamin Netanyahou a d'ailleurs souligné cette nuit le poids de Joe Biden dans ces négociations. Le président américain se dit ce mercredi matin "extraordinairement satisfait" de ces libérations à venir, alors qu'une dizaine d'Américains sont otages du Hamas.

Deux femmes et une fille de trois ans

Selon un membre de l’administration américaine, parmi les otages qui devraient être libérés, il pourrait y avoir trois Américaines. Deux femmes et une petite fille de trois ans, dont les parents ont été tués par le Hamas. Le département d’État s’attend à ce que leur état de santé ne soit pas très bon, et a prévu une aide médicale. Ensuite, si tout se passe bien, elles seront réunies avec leur famille, avant d’être rapatriées aux États-Unis.

Cela fait plus d’un mois que les Américains et les Israéliens négocient cette libération, via des intermédiaires au Qatar et en Égypte. Joe Biden a d’ailleurs personnellement téléphoné à l’émir du Qatar la semaine dernière, en insistant sur l’importance de finaliser un accord. Dans la foulée, samedi, un émissaire de la Maison-Blanche s’est rendu à Doha, et au Caire. Où les autorités égyptiennes lui ont annoncé que le Hamas avait accepté quasiment toutes les conditions posées par les négociateurs. Un soulagement pour Washington, qui espère également une pause dans les hostilités à la frontière libanaise, où, quotidiennement, l’armée israélienne et le Hezbollah s’affrontent. Les États-Unis veulent toujours éviter un embrasement de la région.