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William Molinié (à Tel-Aviv) / Crédits photo : AHMAD GHARABLI / AFP
L'armée israélienne a diffusé de nouvelles vidéos de l'hôpital al-Shifa, ce lundi 20 novembre, dans lesquelles on peut apercevoir deux otages, un Népalais et un Thaïlandais, dans les couloirs de l'établissement. Des bandes de vidéosurveillance épluchées par l'armée. Cette dernière est aidée d'une équipe de cyber experts qui a développé un logiciel performant de reconnaissance faciale.

Les pourparlers s'accélèrent, ce mardi 21 novembre, pour la libération d'otages entre les mains du Hamas en échange d'une trêve dans la bande de Gaza. "Nous nous approchons de la conclusion d'un accord de trêve", a déclaré mardi le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, dans un bref message en arabe envoyé par son bureau à l'AFP. Selon les informations d'Europe 1, un accord devrait être conclu dans les prochaines heures. 

66 otages identifiés

Pour identifier les otages, Tsahal a recours à un logiciel de reconnaissance faciale performant. La plateforme compte à ce jour plus de 300.000 clips vidéos. Ce logiciel de reconnaissance faciale est né le 8 octobre, au lendemain de l'attaque du Hamas. "On balaie tous les médias sociaux : TikTok, Facebook et bien sûr Instagram. On a commencé à comparer les photos et vidéos qu'on collectait depuis la bande de Gaza aux images que les familles nous apportaient", explique Franco Call Bussio qui a ainsi pu identifier 66 otages dans des vidéos diffusées depuis la bande de Gaza.

"On ne remplace pas l'armée, on ne remplace pas la police"

Ce logiciel, un mélange de reconnaissance faciale et d'intelligence artificielle, est désormais accessible à l'armée israélienne qui peut recouper, par exemple, les vidéosurveillances de l'hôpital al-Shifa pour détecter d'éventuels otages.

"On ne remplace pas l'armée, on ne remplace pas la police. Mais parce qu'on peut réagir très vite, parce qu'on est une équipe spécialisée dans les crises, ça me semble naturel de s'engager comme volontaire dans une crise nationale. Notre travail ici est de sauver des vies", poursuit-il. Outre les visages des otages, le logiciel se concentre aussi sur les terroristes. Une aide pour préparer minutieusement les dossiers judiciaires en vue des procès à venir.