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À quelques heures de l'ouverture du conclave, le Vatican peaufine les derniers préparatifs

Frédéric Michel . 1 min

Ce mercredi 7 mai, la chapelle Sixtine sera, en quelque sorte, le centre du monde. C'est dans cet édifice que les 133 cardinaux électeurs vont se réunir en conclave demain après-midi avec la mission de nommer le successeur du pape François. Au Vatican, tout est prêt pour ce huis clos qui fascine bien au-delà de l'Église catholique.

Plusieurs quelques heures avant l'ouverture du conclave. Depuis plus d'une semaine, la chapelle Sixtine est fermée au public pour permettre l'installation des tables et chaises où prendront place, sous la fresque du Jugement Dernier peinte par Michel-Ange, les cardinaux électeurs. 

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"Cela fait 100 ans que la fumée blanche se produit"

L'air, la lumière, tout est calculé pour ne pas détériorer les œuvres inestimables et les trésors qui ornent la chapelle. Les techniciens chargés de la préparation du conclave ont agi avec minutie, notamment pour installer les poêles où brûleront les bulletins de vote.

"Nous avons dû démonter un vitrail pour faire passer le conduit de fumée des poêles très célèbres. Cela fait 100 ans que la fumée blanche se produit. Pourtant, on a toujours l'impression que cet événement date de plusieurs millions d'années, mais en réalité, ça remonte à 1939", explique Barbara Jatta, historienne de l'art et directrice des musées du Vatican. 

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Si le rituel de la fumée blanche date du 19ᵉ siècle, c'est en effet en 1939 que le premier poêle qui sert à faire flamber les bulletins a été installé dans la chapelle Sixtine, tandis que le second, électronique, a été ajouté en 2013. C'est lui qui contient les produits fumigènes qui donnent la couleur noire ou blanche. Les cloches et la fumée sont les seuls moyens autorisés de communication autour de l'élection du pape. Encore faut-il prévenir le carillonneur. Pour l'élection du pape Benoît XVI, un oubli a décalé de plusieurs minutes le tintement des cloches.