Sergueï Lavrov accuse l'Occident d'une russophobie "grotesque". 1:28
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avec AFP
Le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov a dénoncé samedi à la tribune des Nations unies la "russophobie sans précédent" et "grotesque" de l'Occident. Il a également défendu les "référendums" d'annexion, décrivant des populations récupérant "la terre où leurs ancêtres ont vécu pendant des centaines d'années".

Le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov a dénoncé samedi à la tribune des Nations unies la "russophobie sans précédent" et "grotesque" de l'Occident. "La russophobie officielle en Occident est sans précédent, son ampleur est grotesque", a-t-il déclaré lors de l'Assemblée générale de l'ONU.

"Ils n'hésitent pas à déclarer leur intention non seulement d'infliger une défaite militaire à notre pays, mais aussi de détruire la Russie", a-t-il ajouté, ironisant sur les condamnations des "référendums" d'annexion en cours dans plusieurs régions d'Ukraine sous contrôle russe, s'en prenant plus directement aux États-Unis.

"L'Occident pique une crise"

"En se déclarant victorieux de la Guerre froide, Washington s'est érigé quasiment en envoyé de Dieu sur Terre, sans aucun devoir, mais avec le droit sacré d'agir avec impunité n'importe où et n'importe quand", a déclaré Sergueï Lavrov, estimant que les Américains "(essayaient) de faire de l'ensemble du monde leur arrière-cour".

Il a également défendu les "référendums" d'annexion, décrivant des populations récupérant "la terre où leurs ancêtres ont vécu pendant des centaines d'années". Et "maintenant l'Occident pique une crise", a-t-il ironisé.