William-Albert : deux princes, deux styles

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Tous deux épouseront leur fiancée l’été prochain. Mais est-ce vraiment un bon timing ?

 

L’été 2011 sera glamour. Le prince William a annoncé cette semaine son mariage avec Kate Middleton, mettant tout le Royaume-Uni en émoi. La cérémonie devrait se tenir l’été prochain. Un rendez-vous mondain qui se tiendra à la même période que le mariage du prince Albert de Monaco avec Charlène Wittstock. Cette dernière a d’ailleurs fait sa première apparition publique officielle vendredi à Monaco, lors de la fête nationale.

 

Deux mariages, c’est un de trop ?

 

Pour Vincent Meylan, de la revue Point de vue, "plus il y en a, mieux c’est ! Il faut juste que les deux mariages n’aient pas lieu le même jour", souligne le spécialiste, sur Europe1. Pour le moment on ne connaît pas la date à laquelle les futurs mariés se diront "oui". Des rumeurs circulent sur un mariage avancé au mois de mars pour William et Kate afin d’éviter toute comparaison avec celui du prince de Monaco.

 

Eviter l’écueil du mariage déjà vu

 

Le risque que courent le prince Albert et le prince William, est celui d’organiser un mariage identique à celui de leurs parents. "Il faut qu’ils arrivent à avoir des mariages suffisamment différents pour ne pas être éclipsés par le souvenir de celui de leurs parents", analyse Vincent Meylan.

 

Le poids des belles-mères disparues

 

Lady Di et Grace de Monaco. Deux mythes avec lesquels Kate et Charlène devront vivre. "Mais dans le cas de Charlène, je pense que c’est moins compliqué parce que la princesse Grace est vraiment une icône mais elle est quand même morte il y a plus de trente ans. Son souvenir est donc diffus", souligne Vincent Meylan. "En Angleterre, c’est beaucoup plus complexe, d’abord parce que c’est une monarchie qui est plus ritualisée, et puis la princesse Diana est un personnage qui est encore vraiment présent dans l’inconscient", observe-t-il.

 

Des mariages modernes ?

 

Si la cérémonie de mariage du prince Albert et de Charlène doit être retransmise en trois dimensions, cela n’est pas le signe d’une modernisation des mariages princiers, pour Vincent Meylan. "Au contraire, je pense qu’en Angleterre quand on voit la manière dont c’est maîtrisé je pense que ça ne sera pas "décoiffé". Je pense que le propre des monarchies, c’est de donner une image de stabilité, qui rassure, qui fait rêver".

 

Deux princesses, deux roturières

 

Kate Middleton, comme Charlene Wittstock ne sont pas issues de familles nobles. La première est la fille d’un steward et d’une hôtesse de l’air. La seconde est une ancienne championne olympique de natation de dos-crawlé. Leur union avec un prince n’étonne pas Vincent Meylan. "Ce n’est pas une nouveauté d’épouser des roturières, au XVe, au XVI et même au Moyen-âge, ils épousaient des bergères", note le spécialiste, "ce n’est qu’au XIXe qu’on a cassé les pieds aux princes pour qu’ils épousent des princesses. La famille royale britannique est la dernière d’Europe à ne pas avoir de roturière pour héritière du trône".